Azmi Klaï (2ème) offre à la Tunisie 2 médailles d’argent
Tout récemment, la ville de Milan vient d’abriter le championnat du monde des Arts Martiaux. Un événement qui a polarisé toutes les attentions, sauf, en Tunisie où les sports individuels sont encore en quête de bénéficier de la sollicitude requise, à l’intar de toutes les autres disciplines, notamment les sports collectifs.
Pourtant, la majorité écrasante des satisfactions ressenties par le public sportif tunisien, ont émané des souffrances et des sacrifices consenties par les athlètes en sports individuels qui continuent à embellir davantage le prestige du sport national.
Dans ce même ordre d’idées, le jeune Azmi Klaï s’est brillamment illustré, lors du mondial des Arts Martiaux, organisé, dans la ville italienne, les 3 et 4 novembre dernier, avec la participation de plusieurs pays.
A cette occasion Azmi a eu le courage et l’audace de défier tous ses rivaux, à telle enseigne que les observateurs européens, présents sur place, l’ont nommé
« Le Gladiateur tunisien ».
Lors de ce championnat du monde WFC, englobant les trois disciplines : Shindokai, Full-contact et Box Than, le drapeau tunisien a été hissé, à deux reprises, puisque Azmi est parvenu, deux fois, en finale. Une performance rare dans les traditions de ce sport en Tunisie. Malheureusement, cette performance est passée inaperçue, notamment sur le plan médiatique.
Deux médailles d’argent, une fierté non seulement pour Klaî, mais pour le sport tunisien, en général.
Il faut reconnaître que le sportif en question a eu la chance d’avoir un entraîneur d’une compétence reconnue, en la personne de Alaeddine Kéfi, dont le souci majeur réside dans la prospection de la matière première, ces jeunes, pour encadrer et préparer des champions, à l’instar de Azmi Klaï. Reste à attendre, la réaction des autorités sportives vis-à-vis de ces performances et de leurs auteurs qui méritent sincèrement toute la sollicitude exigée, afin de motiver nos représentants et d’améliorer leurs conditions de vie. En effet, le côté social ne doit être guère négligé si on aimerait voir le drapeau national flotter, fréquemment, dans les prochaines manifestations sportives mondiales.