Le Temps (Tunisia)

Frustrante déconvenue certes, mais le meilleur reste à venir

Après Egypte –Tunisie (3-2)

- Rafik BEN ARFA

En dépit de sa courte défaite, la première depuis 2002 devant son homologue égyptienne, notre Equipe nationale garde, néanmoins, le leadership de son groupe grâce aux deux buts marqués chez l’adversaire. Un faux pas que les Tunisiens auraient pu éviter si le staff technique avait pu disposer de la totalité de ses joueurs.

Sans quelques titulaires incontourn­ables

Une chose est plus que certaine, l’equipe nationale continue à « souffrir » de l’absence de Youssef Msakni. Vendredi, le duo composé de Maher Kanzari et Mourad Okbia dû procéder avec les moyens du bord. En se passant, à son corps défendant, des services de Chaalali et de Ben Amor, deux pièces maîtresses de l’équipe rentrante blessés au cours des la préparatio­n. Absences qui sont venues s’ajouter à la non sélection de Badri et Khénissi outre celles de quelques autres joueurs qui méritaient de faire partie de l’expédition d’alexandrie.

D’accord, l’enjeu n’était, certes, pas décisif mais il s’agissait d’un match de prestige avec cette conviction des nôtres consistant à conforter une invincibil­ité datant de l’an 2002. Et conforter encore plus le leadership du football tunisien en Afrique. Quelques jours après la victoire de l’espérance en ligue africaine des clubs champions contre Al Ahly du Caire, l’autre place forte du football égyptien.

Une rassurante prestation

C’était sans compter avec Mohamed Salah qui a offert la victoire aux siens à deux minutes du coup de sifflet final au terme de deux gestes techniques dont il a, seul, le secret. Frustrant, certes, mais pas aussi préoccupan­t pour une équipe tunisienne qui a sorti une rassurante prestation sur une pelouse où rares sont les équipes qui sont parvenues à s’ y imposer.

Des satisfacti­ons, côté tunisien ? Elles sont nombreuses notamment, et c’est important, au niveau de la qualité du football développé tout au long de la rencontre. Et de cette grinta manifestée par nos joueurs à chaque fois que l’adversaire a pris l’avantage à la marque.

Côté joueurs, inutile de revenir sur le ratage de Bédoui qui, royalement servi par Srarfi à trois minutes du troisième but égyptien, tira dans les bras du gardien Achennaoui. Nous citerons en premier lieu Naïm Sliti, auteur des deux buts de la Tunisie, Ben Mohamed excellent dans la couverture et la relance et Farouk Ben Mustapha en dépit des trois buts dont il n’assume pas, à lui seul la responsabi­lité. Cela nous amène à évoquer un problème épineux, celui ayant trait à un compartime­nt, celui de la défense. Au staff technique d’y remédier.

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