Costard-cravate…

Se racheter une conduite c’est tout un art! Et il faut oser, lorsque la noirceur est collée à la peau. Il suffit de gratter le vernis pour comprendre que la saleté déteint. Et qu’elle est aussi coriace que les sempiternels boniments, servis à la même sauce par le «clan» Nahdhaoui, chef de file y compris. Lequel vient par ailleurs, ayant cru, un peu trop prématurément à sa victoire, de se trahir sur ses véritables intentions, comme sur ses pensées, en relâchant sa vigilance «oratoire», comme un loup, tellement pressé de montrer patte blanche, qu’il en oublie d’enfariner toute sa main. Pas besoin de préciser qu’à la place des ongles, il y avait des crochets acérés et perfides. Qui serviront à quoi ? On vous laisse deviner…

Ce ne sont pas un, ni deux ministres, ni encore moins trois, qui devront porter plainte contre Rached Ghannouchi. C’est tout le peuple tunisien qui devrait lui intenter un procès. D’avoir saccagé un pays, qui ne s’est jamais aussi mal porté, que lorsque cette engeance des Frères musulmans, a essaimé sur son sol, pour en trafiquer le terreau.

A la place de l’herbe verte, là où est passée Ennahdha et consoeurs, ne subsiste plus que de la terre calcinée et cendreuse, qui n’a toujours pas compris comment cette calamité, à visage, faussement humain, a pu arpenter, sans vergogne, ses chemins de traverse, pour y semer des «bombes», à visage humain aussi, nourris de haine et de fiel. Et qui ont, pour la patrie, en guise de reconnaissance éternelle, un ressentiment qui vient de loin. Et qui s’avère ici, autrement meurtrier. Le costume-cravate n’y changera rien. L’illusion ne fera pas long feu. Ces messieurs-dames devront passer à la caisse pour régler la facture. Ils ne pourront pas y échapper.