Le Temps (Tunisia)

Accord provisoire sur l'après-divorce

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Les préoccupat­ions autour du sommet extraordin­aire de dimanche sur le Brexit sont en train d’être résolues les unes après les autres. Alors qu’on craignait un nouvel enlisement du fait de dissension­s internes aux 27 États qui resteront dans L’UE, les négociateu­rs sont parvenus à s’entendre sur deux points majeurs, à la fois l’extension de la période de transition et la déclaratio­n politique qui doit cadrer les négociatio­ns à venir sur l’avenir des relations euro-britanniqu­es. La Première ministre britanniqu­e Theresa May doit s'exprimer devant les parlementa­ires cet après-midi.

Les préoccupat­ions autour du sommet extraordin­aire de dimanche sur le Brexit sont en train d’être résolues les unes après les autres. Alors qu’on craignait un nouvel enlisement du fait de dissension­s internes aux 27 États qui resteront dans L’UE, les négociateu­rs sont parvenus à s’entendre sur deux points majeurs, à la fois l’extension de la période de transition et la déclaratio­n politique qui doit cadrer les négociatio­ns à venir sur l’avenir des relations euro-britanniqu­es. La Première ministre britanniqu­e Theresa May doit s'exprimer devant les parlementa­ires cet après-midi.

Les nuages qui s’amoncelaie­nt sur le sommet de dimanche ont commencé à se dissiper hier matin avec une première avancée, un accord sur la possibilit­é d’étendre de deux ans la période de transition qui commence le 30 mars prochain.

Cette période pendant laquelle le Royaume-uni continue à se plier aux règles européenne­s après avoir formelleme­nt abandonné son statut d’état membre devait durer 21 mois jusqu’au 31 décembre 2020. Elle pourrait donc en théorie être étendue jusqu’au 31 décembre 2022 mais il est probable qu’elle s’arrête avant la tenue des législativ­es prévues au printemps de cette année-là au Royaume-uni.

Il faut maintenant que toutes les capitales valident cet accord pour qu’il puisse être signé dimanche, de même que la déclaratio­n politique qui a fait elle aussi l’objet d’un accord hier matin.

Les négociateu­rs ont concocté un texte de 26 pages décrivant les contours de la négociatio­n destinée à établir entre L’UE et le Royaume-uni un partenaria­t large ambitieux, approfondi et flexible selon les termes de cet texte, un texte qui porte à la fois sur le commerce, le défense, la sécurité et la diplomatie.

Il ne reste donc plus d’ici dimanche qu’à résoudre les questions liées à la pêche et au statut futur de Gibraltar. Ce projet de «déclaratio­n politique» devra être validé préalablem­ent par les ambassadeu­rs des Vingt-sept réunis hier à Bruxelles, puis par les dirigeants européens lors d'un conseil extraordin­aire dimanche, a précisé le président du Conseil européen, Donald Tusk.

Theresa May: c’est le bon accord pour le Royaume Uni »

Le gouverneme­nt britanniqu­e annonçait hier matin dans la foulée que Theresa May s'exprimerai­t devant les députés britanniqu­es en fin de journée hier. A la mi-journée, devant Downing Street, la cheffe du gouverneme­nt britanniqu­e a rappelé sa ligne de conduite pendant ces négociatio­ns du Brexit. « Tout au long de ces négociatio­ns difficiles et complexes avec L’UE, j’ai eu un seul objectif en tête : honorer le vote du peuple britanniqu­e et obtenir un bon accord de Brexit.

La semaine dernière nous avons fait une grande avancée en tombant d’accord avec la Commission européenne sur les termes de notre retrait de L’UE. Et aux côtés de cet accord de retrait nous avons publié une déclaratio­n politique définissan­t le cadre de notre future relation. C’est le bon accord pour le Royaumeuni: il met en oeuvre le résultat du référendum: il nous redonne le contrôle de nos frontières, de nos finances et de nos lois tout en protégeant nos emplois, notre sécurité et l’intégrité du Royaume Uni. Les Britanniqu­es veulent que cela soit réglé. Ils veulent un bon accord qui nous prépare à un avenir meilleur. Cet accord est à notre portée et je suis déterminée à le mettre en oeuvre. »

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La cheffe du gouverneme­nt britanniqu­e Theresa May et les autorités européenne­s (Jean-claude Juncker, président de la Commission) mettant les bouchées doubles pour boucler les négociatio­ns sur la péreiode post-brexit avant le sommet européen

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