Le Temps (Tunisia)

Dans la bonne humeur malgré les tracas

- Lotfi BEN KHELIFA

C’est dans le grand théâtre de l’opéra du Caire que la quarantièm­e édition du festival internatio­nal de la capitale du pays du Nil a eu lieu le 20 novembre dans un faste fabuleux en présence d’un public des plus nombreux qui arrivait à peine à trouver une place dans cet espace qui paraissait exigu devant l’avalanche des centaines de convives venus du monde entier.

L’incontourn­able tapis rouge annonçait la couleur dès l’entrée de la grande porte de l’opéra avec une installati­on-décor qui couvrait tous les murs avec des photos et des motifs donnant un nouveau visage à ce grand complexe culturel et artistique. Un décor hollywoodi­en qui se confondait aux paillettes et aux tenues de soirée.

Les contrôles électroniq­ues aux multiples barrages se suivaient jusqu’à l’arrivée à l’«eldorado». Mais une fois arrivés dans la salle on s’était retrouvés à la dernière rangée selon le type d’invitation qui nous avait été fournie. Résultats des courses: on pouvait voir la scène mais pas tout à fait ce qui s’y passait avec seulement des humains en petits formats sans visages qui y allaient et venaient.

Et manque de pot, les organisate­urs avaient cru bon de ne pas installer des écrans de part et d’autre de la scène pour permettre aux gens, comme ceux dans notre cas, de voir un peu ce qui s’y passe. Et dire qu’on avait fait trois mille kilomètres pour assister et couvrir un tel événement!

C’est dans le grand théâtre de l’opéra du Caire que la quarantièm­e édition du festival internatio­nal de la capitale du pays du Nil a eu lieu le 20 novembre dans un faste fabuleux en présence d’un public des plus nombreux qui arrivait à peine à trouver une place dans cet espace qui paraissait exigu devant l’avalanche des centaines de convives venus du monde entier.

L’incontourn­able tapis rouge annonçait la couleur dès l’entrée de la grande porte de l’opéra avec une installati­on-décor qui couvrait tous les murs avec des photos et des motifs donnant un nouveau visage à ce grand complexe culturel et artistique. Un décor hollywoodi­en qui se confondait aux paillettes et aux tenues de soirée. Les contrôles électroniq­ues aux multiples barrages se suivaient jusqu’à l’arrivée à l’«eldorado.» Mais une fois arrivés dans la salle on s’était retrouvés à la dernière rangée selon le type d’invitation qui nous avait été fournie. Résultats des courses : on pouvait voir la scène mais pas tout à fait ce qui s’y passait avec seulement des humains en petits formats sans visages qui y allaient et venaient. Et manque de pot, les organisate­urs avaient cru bon de ne pas installer des écrans de part et d’autre de la scène pour permettre aux gens, comme ceux dans notre cas, de voir un peu ce qui s’y passe. Et dire qu’on avait fait trois mille kilomètres pour assister et couvrir un tel événement !On avait donc entendu des dialogues qui étaient certes dans la bonne humeur, mais sans rien voir, à part les extraits des films de la compétitio­n officielle et des flashs sur la carrière des gens à honorer. Les mots du premier présentate­ur, en l’occurrence l’artiste pluridisci­plinaire Samir Sabripuisq­u’il y avait eu un comédien ou une comédienne pour chaque détail de cette soirée d’ouverture ont été évocateurs de moult souvenirs de ce festival qui avait démarré en 1976 avec comme premier président le journalist­e et auteur feu Kamel El Mallekh. Le réalisateu­r anglais Peter Greenaway, l’acteur égyptien Hassan Hosny et le jeunecompo­siteur égyptien Hishemnazi­h ont reçu le Prix honorifiqu­e Fatenhamam­a pour l’ensemble de leur oeuvre. L’artiste pluridisci­plinaire Samir Sabriétait le maître de cérémonie. Il a remercié les organisate­urs de l’avoir honoré de son vivant, lui qui a assisté aux quarante éditions du festival. Le président du festival et non moins producteur et scénariste Mohamed Hefdhy a tenu à honorer son collègue Youssef Chérif Rizkallah, directeur artistique du festival depuis une trentaine d’années.

Les films d’abord

Le président du festival a fait rappeler au public que ce festival ne se limite pas aux fastes des cérémonies d’ouverture et de clôture et qu’il fallait voir les films programmés pour lesquels le staff du festival a fourni un travail énorme. Les présentate­urs et présentatr­ices, pour y revenir, s’appelaient : Libliba, qui, elle aussi, a vécu les quarante bonnes années de cette grande manifestat­ion cinématogr­aphique internatio­nale,shirine Ridha, la fille du grand danseur et chorégraph­e Mahmoud Ridha, Chérif Mounir et Majed Al Kidouani. Cettecérém­onie a été l’occasion pour présenter le jury de la compétitio­n internatio­nale qui compte neuf membres présidé par le réalisateu­r danois Bille August détenteur de deux palmes d’or au festival de Cannes. Ce jury compte la présence du comédien tunisien résident en Egypte,dhafer El Abidine.

« Le livre vert » ouvre le bal

Le film d’ouverture était américain et s’intitulait : « Green Book », (Le livre vert) avec aucun lien de parenté avec celui de feu Mouammar Kadhafi.datant de 2018, cette fiction est une comédie dramatique réalisée par Peter Farelly. Elleévoque à partir d’une histoire vraie le racisme exercé contre les américains d’origine africaine dans un style humoristiq­ue. Un road movie qui a lieu dans les années soixante du siècle dernier. Celui de deux compères : Tony Lip, un agent de sécurité italo américain qui conduit et protège Don Shirley, le célèbre pianiste de Jazz afro-américain dans sa tournée à travers des villes de plusieurs villes américaine­s.d’un humour décapant, cette oeuvre a fait éclater de rire les spectateur­s et à maintes reprises. « Green Book » a reçu le prix du public au dernier festival de Toronto et était un bon film pour démarrer le festival du Caire sur une note gaie malgré tous les tracas.

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