L’apport de nos joueurs expatriés, remis en question !
EN
Les deux dernières sorties de L’EN conclues par deux défaites, face à deux « Mondialistes », en l’occurrence l’egypte et le Maroc ont laissé voir une nette régression des Aigles de Carthage.
En effet, les deux résultats n’ont pas surpris l’opinion publique, d’autant plus que les deux adversaires de la Tunisie, sont déjà dotés d’une bonne réputation sur le plan africain, mais ce qui inquiète le plus, c’est la copie présentée, notamment face aux Lions de l’atlas. Pourtant, le duel a été dépourvu du moindre enjeu, eu égard à son caractère amical, c’est dire que nos joueurs ont été à l’abri de toute pression susceptible de freiner leur élan ou de les contraindre à jouer avec calcul. Seulement, leur rendement a été en deçà de l’attente. A la veille de ces deux dernières rencontres, la paire technique « Kenzari-okbi » a préféré garder le même effectif qui a été sous la main de Faouzi Benzarti. Et il a raison. On ne change pas une ossature qui vient de participer à une Coupe du Monde, en plus de son bon parcours en éliminatoires de la CAN. Néanmoins, le rendement des joueurs n’est plus le même. Nous visons, bien entendu, les joueurs expatriés, à l’image de Sliti, Khazri, Khaoui, Skhiri. Ce quatuor qui évolue en France, a été méconnaissable, malgré les deux buts de Sliti contre l’egypte.
S’agit-il d’un excès de confiance pour sa conviction au préalable d’être titulaire à part entière, ou par manque de discipline de jeu ? C’est peutêtre, les deux à la fois. Car ni Okbi, ni Kenzari, n’a le courage de mettre le capitaine du onze national, par exemple, sur le banc.
C’est là, où on peut vérifier la personnalité d’un entraîneur.
Hormis Ben Mohamed, toute l’équipe a été formée par des joueurs évoluant à l’étranger, mais sincèrement, ils n’ont rien prouvé, comme valeur ajoutée. I
l serait ridicule, cependant, d’ignorer leurs qualités ou les services qu’ils ont rendus à L’EN. Mais, actuellement, ils sont en quête de leur forme habituelle. Ce n’est pas parce qu’ils jouent ailleurs, que leurs places sont garanties. Il était préférable que certains joueurs locaux furent testés, contre le Maroc, car il serait absurde d’affirmer que sur la scène locale, aucun joueur ne méritait une chance d’endosser le maillot national. Pour preuve, Ben Mohamed a été le meilleur joueur tunisien, sur l’ensemble des deux rencontres, à tel point que le sélectionneur du Maroc, Hervé Renard a longuement épilogué sur les qualités du sociétaire de l’espérance ,en le gratifiant par des qualificatifs qui réchauffent le coeur.
Depuis l’entame du championnat, pas mal de joueurs se sont distingués par la régularité de leur rendement, tout en accaparant les attentions, mais ils sont toujours en quête d’une attention particulière des deux sélectionneurs, même si ces derniers s’apprêtent à faire leurs valises. Ceci est d’autant plus vrai que l’opportunité pour le faire était réelle, tant face à l’egypte, surtout que la Tunisie est qualifiée, depuis belle lurette, que face au Maroc.
La priorité a été accordée aux « noms » au détriment des néophytes.
Compte final : deux défaites, 2 buts marqués, 4 encaissés et absence totale au moindre signe rassurant !!