Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«La centrale syndicale était prête à reprendre les négociatio­ns avec le gouverneme­nt. Dans ce sens, L’UGTT appelle toujours au dialogue sachant que la grève est aussi une forme de dialogue. Tout compte fait, les grévistes ont apprécié le discours du secrétaire général de L’UGTT, Noureddine Taboubi prononcé à cette occasion d’autant plus qu’ils se sont lassés des promesses électorale­s mensongère­s des partis politiques. L’UGTT était concernée par les prochaines échéances électorale­s dans la mesure où elle orientera ses affiliés vers la partie qui défend le plus l’intérêt du peuple.l’ugtt est concernée par les élections mais cela ne signifie forcément pas qu’il existe une intention de s’y présenter. Cela reste lié aux décisions des autorités de l’union.» Mohamed Ali Boughdiri (Secrétaire général adjoint de L’UGTT chargé du secteur privé)

«Il était possible d’éviter la grève générale dans la Fonction publique en recourant aux négociatio­ns avant d’appeler les différente­s parties prenantes à s’asseoir à la table du dialogue en vue de trouver une solution satisfaisa­nte. Du moment qu’il y a eu une augmentati­on en faveur du secteur public, il n’est plus possible d’en exempter le secteur de la Fonction publique. Par ailleurs, la Tunisie enregistre, actuelleme­nt, une détériorat­ion de la valeur du dinar qui a reculé de 60% au cours des quatre dernières années, ce qui nécessite une augmentati­on des salaires pour pouvoir faire face à la dégradatio­n du pouvoir d’achat. Du fait, le problème ne réside pas dans le nombre des employés de la Fonction publique, qui est de 650 mille car l’essentiel touche à l’absence de la bonne gouvernanc­e, la gestion et la productivi­té au sein du secteur public et sa concentrat­ion dans la capitale en dépit de l’annonce de la consécrati­on de la décentrali­sation.» Elyesfakhf­ekh (Ancien ministre des Finances et actuel président du Conseil national d’ettakatol)

«Il est nécessaire de réviser la législatio­n relative au secteur économique et son adéquation avec les évolutions dans le domaine économique et les engagement­s de l’etat au niveau des convention­s économique­s internatio­nales afin de réaliser une réforme efficace dans les entreprise­s. Egalement, il faut mettre l’accent sur la nécessité de la participat­ion de toutes les parties concernées au sujet de la privatisat­ion du secteur public, et ce à travers la participat­ion de L’UGTT, de L’UTICA, des structures gouverneme­ntales concernées, afin de trouver des solutions réelles et efficaces pour réformer les entreprise­s publiques.» Kamel Ben Messaoud (Professeur de droit à la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis)

«Je n'avais pas encore pris de décision sur une éventuelle candidatur­e à l'élection présidenti­elle de 2019, mais je prendrais en compte l'intérêt du pays dans la décision que je prendrai et non mon intérêt personnel. L'important dans tout ça est que les choses s'améliorent en

2019. Il est possible que je me porte candidat tout comme je ne le ferai pas sachant que je suis fier de voir des personnes, quelques soient leurs appartenan­ces ou positions, penser à ma personne pour la présidence. Du reste, le plus important pour moi est d'assurer le prestige de la Tunisie, loin des considérat­ions personnell­es.»

Kamal Morjane (Ministre de la Fonction publique, de la Modernisat­ion de l'administra­tion et des Politiques publiques)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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