Le souvenir d’un leader immortel dans la mémoire collective
66ème anniversaire de l'assassinat Farhat Hached
Chaque 5 décembre vient rappeler qu’il y a des Tunisiens qui ont servi la patrie et qui n’ont pas demandé d’être payés en contrepartie, allant jusqu’à offrir, parfois, leur vie, au service du pays.
Chaque 5 décembre vient rappeler qu’il y a des Tunisiens qui ont servi la patrie et qui n’ont pas demandé d’être payés en contrepartie, allant jusqu’à offrir, parfois, leur vie, au service du pays. Ce 66ème anniversaire de l’assassinat du leader de tous les temps, le chef syndicaliste Farhat Hached, tué alors qu’il bataillait pour le droit des travailleurs tunisiens, face à l’occupant français doit donner matière à réflexion aux actuels politiciens et syndicalistes qui bénéficient de nombreux droits, mais qui n’offrent rien à la patrie. Heureusement que ces dirigeants daignent se souvenir de ce symbole de la Tunisie et une cérémonie de commémoration du 66ème anniversaire de l'assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached a été organisée hier matin à la Kasbah en présence du président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Ont participé à la cérémonie notamment, le président de l'assemblée des représentants du peuple (ARP), le Chef du gouvernement, la famille du martyr ainsi que des membres de l'union Générale Tunisienne du travail (UGTT) et des représentants de partis politiques et organisations nationales.
Par ailleurs, une marche syndicale a été organisée, mardi après-midi, de la place Mohamed Ali en direction du mausolée Farhat Hached à La Kasbah, pour commémorer le 66e anniversaire de son assassinat, le 5 décembre 1952. Plusieurs personnalités nationales et syndicales ont participé à cette marche. Dans une déclaration à la TAP, le secrétaire général adjoint de l'union Générale Tunisienne du Travail, Bouali M'barki a indiqué que la participation de milliers de personnes chaque année à cette marche illustre la place symbolique de ce leader syndicaliste dans la mémoire collective.
"Cette commémoration intervient toutefois à un moment où le pays connait une crise socio-économique aigue accompagnée d'un manque de volonté de la part du gouvernement de trouver des solutions qui permettent de surmonter la conjoncture difficile que traverse le pays", a-t-il regretté.
Sami Tahri, secrétaire général-adjoint de la centrale syndicale a souligné, pour sa part, que L'UGTT restera toujours le refuge des tunisiens en temps de crise et entreprendra toutes les formes de protestation contre les politiques d'appauvrissement.
Sur un autre volet, le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l'enseignement secondaire, Morched Idriss a fait savoir que seul le ministère de l'education est responsable de l'aggravation de la crise qui secoue actuellement le secteur de l'éducation.