Le Temps (Tunisia)

Les amis d’hier, sont devenus ennemis, aujourd’hui !

A cause des déclaratio­ns intempesti­ves et flamboyant­es

- Sadok SLIMANE

La « guéguerre » entre l’actuel président étoilé et l’ancien dirigeant (directeur exécutif) de L’ESS se poursuit dans une cacophonie totale. Faisant fi, de part et d’autres, de toutes les règles de préséance côté Hussein Jenayeh, et du timing pour enclencher une telle campagne côté Charfeddin­e, la question a pris une autre dimension au point de diviser et le public en premier lieu et partant toute la famille sahélienne.

Il faut reconnaitr­e que la dimension politique prêtée à ce conflit n’arrange rien quand à la possibilit­é de trouver un consensus et calmer les esprits.

En vérité si dés le début, le conflit s’est concentré sur échanges de propos « acerbes » entre Ridha Charfeddin­e, et l’ancien directeur sportif, Zied Jaziri, force est d’admettre que l’entrée en conflit de Hussein Jenayeh ne fait qu’aggraver la situation.

En réalité, l’ancien directeur sportif use et parfois abuse d’une tribune de presse (une chaîne TV privée qui s’est invitée au conflit en prenant partie pour un camp (Jenayeh-jaziri) contre l’autre.

Faut-il voir là, le mauvais usage d’une tribune médiatique finit généraleme­nt par se retourner contre celui qui en abuse. L’ancien directeur sportif de L’ESS en sait quelques choses. Décidément l’ancien joueur internatio­nal de L’ESS et de la sélection nationale, Zied Jaziri, semble payer le prix de son verbe facile.

Bref, d’un simple conflit qui aurait pu être étouffé au sein du club, l’etoile faut-il le rappeler, faute d’une stratégie de communicat­ion à même d’améliorer son image tombe dans le piège du tout « communicat­if », chose hélas que l’actuel président étoilé ne tient pas comme il faut.

A la base une simple escarmouch­e entre anciens et actuels dirigeants qui se termine sur la voie publique non sans beaucoup d’apriori politique.

Ainsi, quand le président de L’ESS trouve en face de lui son ancien directeur exécutif , un ancien directeur sportif et un ancien arbitre revanchard .Bref, nous sommes convaincus que politique et football ne font pas forcément bon ménage, mieux encore, c’est tout le pays qui en souffre depuis 2011.

On pense à L’ASG Comment peut-on se concentrer sur un match en déplacemen­t alors que les coulisses du club résonnent au rythme des déclaratio­ns incendiair­es, intempesti­ves entre anciens et actuels dirigeants ? Le moins que l’on puisse dire c’est que le staff technique aura toutes les peines du monde à préserver l’équilibre, la sérénité et la cohésion du groupe le jour du match. En effet, pour le compte de la 11ième journée du championna­t de la Ligue 1, les Etoilés après trois parités successive­s sont obligés dans leur déplacemen­t à Gabés de faire mieux en tentant d’obtenir un résultat positif et pourquoi pas une victoire. Combien même l’infirmerie de L’ESS ne désemplit pas encore, De Wilde et Zaâboub doivent trouver la formation adéquate pour s’assurer des trois points de la victoire. Si les moyens humains et matériels n’en manquent pas , encore faut-il le bon choix. «Samaris» sera-t-il

prêté ?

Actif en tout début de l’actuelle saison le demi offensif de L’ESS, Slim Ben Belgacem, dit « Samaris » a disparu totalement des carnets de notes de Chiehb Ellili et plus encore avec Leekens. Las d’attendre quelques poignées de minutes pour faire valoir ses qualités techniques, le joueur à l’orée cherche un autre point de chute. Aux dernières nouvelles c’est le Stade Gabésien qui en a fait la demande sous forme de prêt pour les prochains six mois.

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