Le Temps (Tunisia)

Des chansons du bon vieux temps avec Aya Daghnouj et Rachid Ghoulem

Majaless Al-tarab

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Le cycle musical "Majaless Al-tarab" du Pôle Musique et Opéra de la Cité de la culture a été marqué jeudi par une soirée d’une haute facture artistique animée par les deux vedettes arabes, la tunisienne Aya Daghnouj et le marocain Rachid Ghoulem.

L’orchestre National Tunisien, sous la direction du Maestro Mohamed Lassoued a ouvert la soirée avec un morceau musical du Nay (Flûte), interprété par le musicien Makrem Becha, qui a réussi à enchanter un public bien averti.

Après l'ouverture instrument­ale, ce fut à Aya Daghnouj de séduire l’assistance avec son timbre vocal doux et puissant qui lui a permis de réussir l’interpréta­tion de deux des plus difficiles chansons du répertoire tarabique arabe. Aya Daghnouj a d’abord offert au public l’une des perles rares de la diva Om Kalthoum en l’occurrence " Holm " écrite par Beyram Al-tounsi et composée par Zakariya Ahmad. La cantatrice tunisienne a enchainé par la suite par une deuxième chanson tarabique arabe "Hayrana Lih " de l’icone égyptienne Leila Mourad.

Et c’est en guise d’intermède que Hamza Obba a interprété au violon la célébrissi­me " Ayyam " de la vedette algérienne Warda au bonheur de l’assistance qui a apprécié la place réservée à l’instrument roi de la soirée où a été restitué au Tarab ses lettres de noblesse et à l’instrument sa place de choix.

Après Aya Daghnouj, ce fut au maitre marocain du Tarab, Rachid Ghoulem de monter sur scène pour entamer une prestation qui a fait voyager le public du Théâtre de l’opéra dans un autre temps.

Après avoir interprété " Ilaika Madadtou Al Kaf ", Rachid Ghoulem a surpris son public par deux chansons mythiques du répertoire tarabique arabe, la première " Modhnaka " de Mohamed Abdelwahab, et la deuxième " Al Atlal " d'om Khalthoum.

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