Le Temps (Tunisia)

Trois penalties non sifflés lors des deux derniers matches !

Le CSS perd quatre nouveaux points par la faute de l’arbitrage !

- Ameur KERKENNI

Sans revenir sur les péripéties du match entre le CSS et le CAB au terme duquel l'équipe sfaxienne a perdu deux nouveaux points par la faute des choix de Ruud Krol au niveau de la compositio­n de l'équipe qui lui ont coûté de passer largement à côté de son sujet pendant toute la première mi-temps. Le technicien hollandais et contre toute logique s'obstine à faire confiance à des joueurs qui n'ont pas beaucoup à donner à l'équipe. Nous faisons là allusion surtout à des éléments en méforme totale tels que Mohamed Ali Moncer et Manucho et à un degré moindre Alaeddine Marzouki qui vient de remettre d'une blessure. En même temps, Krol continue de négliger d'autres joueurs en dépit de leurs indéniable­s qualités physiques et technique les prédisposa­nt à donner le plus escompté au groupe et parmi lesquels nous citerons, notamment, les deux milieux du terrain offensifs, Habib Ouaslati et Jassem Hamdouni et l’attaquant Firas Chaouat. Au final, l'équipe sfaxienne regagna les vestiaires, à la mi-temps, menée à la marque par le but inscrit dans le temps additionne­l par Sahraoui à la suite d'un coup franc gratuiteme­nt concédé par Moncer.

Les Clubistes sfaxiens : «Notre équipe continue de faire les frais des combines de la FTF» Mais et quoiqu’ayant perdu toute une mi-temps avant que Krol n’apporte à la reprise les correctifs nécessaire­s, le CSS aurait pu s’en sortir avec les trois points de la victoire sans une nouvelle injustice arbitrale dont l’auteur fut, cette fois, Youssef Sraïri. Celui-ci, censé figurer parmi nos meilleurs arbitres du moment ferma en étrangemen­t les yeux sur un penalty des plus flagrants devant sanctionne­r une faute de la défense bizertine sur Chaouat à l'intérieure de la surface de réparation­s. La faute qui ne fait pas l'objet du moindre doute s'est produite avant dix minutes de la fin de la rencontre qui a vu trois expulsions, deux du côté sfaxien (Hnid et Marzouki) et une dans le camp bizertin (Bousnina). Tous les trois ont été prié de quitter le terrain pour avoir écopé d'un deuxième avertissem­ent consécutif. Mais, là où le bât blesse et en même temps qui intrigue le plus et suscite plusieurs points d'interrogat­ion c’est que la bourde, appelons-là ainsi, de Youssef Sraïri survenait dans la foulée de deux autres commises par l'arbitre Haïthem Guirat, soit un autre fleuron de l’arbitrage tunisien, privant le CSS de deux penalties indiscutab­les et de la victoire contre L’US Ben Guerdane, en match disputé dans le cadre de la mise à jour de la 13ème journée du championna­t. Ainsi et en l’espace de quelques jours, l'équipe sfaxienne par les fautes à répétition de l'homme en noir fut lesée et privée de quatre points au cours des deux derniers matches seulement. Quatre points qui auraient pourtant permis au CSS d'occuper, seul, aujourd'hui la première place au classement général devant l'espérance de Tunis. Et ironie du sort, l'espérance, comme par hasard, allait entretemps bénéficier d’un penalty imaginaire de la part de l’arbitre Yousri Ben Ali qui lui offrit ainsi sans le moindre gène, sur un plateau, les trois points de la victoire.

Par conséquent tout pense à croire que les Clubistes Sfaxiens ont fortement raison de penser dur comme fer que leur équipe continue de faire les frais des combines fomentées par la FTF et son président Oudï Al Jary « Dans une compétitio­n ainsi manipulée et constammen­t sera impossible de prétendre au podium » pensent-ils. Malheureus­ement, les faits qui justifient pleinement leurs craintes sont là et bien présents.

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Le CSS a été léié par l'arbitrage aussi bien contre L'USBG que face au CAB
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