ESS - Raja (0-1) Les Etoilés ont joué avec le feu!
Sousse, stade olympique. Pelouse en bon état. Temps : Frais/ Ensoleillé. Public nombreux.
But : Yajour (29’) Arbitrage :Kacem (Irak) assistés par Soltane (EAU) et Yaâcoub (Irak). Juge de ligne :Abdelhassen (Irak) et Hayder (Bahrein). 4ième arbitre Thamer (Irak).
ESS : Bediri, Kechrida,raddaoui Jemel, Boughattas, Aouadhi,baâyou (Methnani), Hannachi, Msekni, Chikhaoui (Brigui), Laâribi (Konaté).
RAJA FC : Zannit, Achkabir, Nanah, Hadref, Yajour, Rhimi, Niasse,werfelli,hafidhi (Jabroun) Fabrice (Douik), Banoune. Avertissements : Raddaoui (ESS) Jemel expulsé 74’, Bannoune (Raja)
Dans une rencontre bien disputée notamment du côté marocain, il était prévisible que les Etoilés faute de fraicheur physique suffisante, allaient subir le jeu. Pour autant, et ce n’est pas faute d’avoir essayé, les Etoilés eurent en première période l’occasion de plier le match, mais le sort en a décidé autrement. Aussi, les Marocains plus prompts, voire agressifs, dominèrent leur vis-à-vis de bout en bout. Plus présents dans l’entrejeu les Etoilés ont su préserver autant que faire se peut leur acquis du match aller.
Cette qualification,aux demi-finales de la Coupe arabe, ne doit pas occulter certaines lacunes.
C’est sur un rythme endiablé que les marocains ont entamé le match, l’objectif étant de rattraper leur retard. De fait en l’espace de 3 minutes, ils ont obtenu 3 corners et un coup franc dangereux sur la ligne de la surface de réparation. Le nouveau coach Carteron en adoptant un 4-3-3 avec un Hadref sur les côtés et a beaucoup gêné les étoilés qui n’ont réagi réellement que vers la 8ième minute lorsque Kechrida bien lancé par Msekni a failli tromper Zannit. Après dix minutes de domination et surtout de pressing haut des marocains le jeu s’équilibra légèrement . Les étoilés émoussés voire accusant le coup sur le plan physique eurent du mal à prendre le jeu à son compte tant l’adversaire fut technique et rapide à la fois. Il n’empêche l’action la plus dangereuse fut à l’actif des étoilés, Msekni a raté le coup de massue à deux reprises (18’’). Plus entreprenante mais manquant cruellement d’agressivité sur le terrain, les étoilés pâtirent pour autant par le manque de concentration et partant de déchets. Chose qu’il a constaté à ses dépens dans la mesure où sur un contre anodin mais mal géré par le gardien et l’axe de la défense, Yajour plus prompt envoie le ballon dans les filets de Bediri(29’). Après ce but les étoilés tentèrent de réagir mais leurs actions manquèrent de précision. Bref, une première mitemps qui fut dans l’ensemble équilibré. Les Sahéliens eurent en fin de mi-temps l’occasion d’égaliser mais Laribi pâtit par ses hésitations.
Les Etoilés ont tenu
le coup
L’etoile entama la seconde période avec un changement qui a eu son effet tout au long du reste du match. En effet, blessé Chikhaoui a cédé sa place à Brigui, l’animation et l’organisation offensive s’en sont ressentis tant le maître à jouer a fait défaut à l’équipe. Plus réalistes, les Rajaouis profitèrent de cette carence de l’adversaire pour mettre la pression sur la cage de Bediri qui a eu du faire face à maintes reprises aux assauts de Raja. Cette pression est d’autant plus forte que les étoilés accusèrent le coup sur le plan physique notamment. Malgré les contres sporadiques de ces derniers, les tentatives des sahéliens ne trouvèrent pas un preneur sérieux, Laâribi est hors du coup, pour tout le grand absent de l’équipe. Ce n’est pas faute d’avoir tout essayé, les marocains ont pêché en fait par une rapidité excessive à l’entré de la zone adverse, chose qui a permis à l’arrière garde étoilée de ne pas se laisser prendre aisément. Malgré les changements de part et d’autres, offensifs côté marocains, et plutôt à caractère défensif côté ESS ( Methnani et Konaté), et même si les nerfs se sont chauffés un peu sur le terrain, le jeu demeura équilibré. Jemel expulsé en fin de match pour somme d’avertissements l’équipe finira la partie en infériorité numérique. Une mention spéciale pour le public étoilé qui a cru jusqu’au bout en soutenant son équipe. En revanche, plus d’une question sur le cas Laribi qui demeure muet, voire « absent !»