Qui arrêtera les prestataires de services?
Les prix encore et toujours
Faute de pouvoir s’adresser, inutilement, à qui de droit, comme ils le disent, des citoyens de plus en plus nombreux nous ont contacté pour se plaindre des prix « aberrants » pratiqués par les prestataires de services dans les cafés, salons de thé et autres établissements similaires faussement enjolivés pour justifier leur exploitation, dans la capitale Tunis et sa proche banlieue. Un couple nous a signalé à ce propos avoir été astreint à payer 24 dinars pour le prix de deux cafés crèmes et deux morceaux de gâteaux des plus ordinaires, dans un salon de thé des plus ordinaires dans le Centre-ville de Tunis.
Faute de pouvoir s’adresser, inutilement, à qui de droit, comme ils le disent, des citoyens de plus en plus nombreux nous ont contacté pour se plaindre des prix « aberrants » pratiqués par les prestataires de services dans les cafés, salons de thé et autres établissements similaires faussement enjolivés pour justifier leur exploitation, dans la capitale Tunis et sa proche banlieue.
Un couple nous a signalé à ce propos avoir été astreint à payer 24 dinars pour le prix de deux cafés crèmes et deux morceaux de gâteaux des plus ordinaires, dans un salon de thé des plus ordinaires dans le Centre-ville de Tunis.
A cet égard, les consommateurs ont noté qu’à quelques très rares exceptions, ces établissements n’affichent pas les prix comme l’exige le règlement, ce qui favorise et facilite les arnaques.
On ne peut pas reprocher à des citoyens de vouloir se relaxer un moment dans un café ou un salon de thé de sorte que la faute revient totalement à ces requins qui agissent impunément au vu et au su de tous.
Dans certains établissements à caractère touristique à Sidi Bou Saïd, un morceau de gâteau ordinaire est proposé à 20 dinars. L’addition pour un repas ordinaire pour une personne et sans boissons alcoolisés dépasse 100 dinars. D’aucuns pourraient rétorquer qu’il s’agit d’établissements touristiques ; cependant, ils ne désemplissent pas de clients tunisiens qui sont en droit de se relaxer, quel que soit leur revenu. Un commentateur a fait remarquer avec raison que Tunis va bientôt devenir une des capitales les plus chères du monde, ajoutant que ces hausses aberrantes et injustifiées des prix concernent toutes les prestations de services sans exception, comme les prestations médicales et sanitaires, les prestations de défense devant la justice, les prestations informatiques et numériques, les prestations postales, téléphoniques, bancaires. Il a ajouté que des citoyens ordinaires se voient accablés, parfois, sans raison, par des factures téléphoniques et autres factures du genre se montant à des milliers de dinars. L’erreur est humaine mais elle a des limites.