Peinture en trompe-l’oeil
A l’espace «El Teatro»: Exposition de l’artiste plasticienne Nadia Hmani
La photographie plasticienne gagne de plus en plus du terrain en Tunisie, quoique les artistes en la matière soient encore rares, et les pratiques, les techniques et les démarches demeurent différentes d’un artiste à un autre. Toujours estil que le résultat est le même puisque l’objectif ne réside plus dans la contemplation de l’image fidèle au réel (comme c’est le cas de la photographie classique), mais plutôt il invite à la réflexion et à l’interprétation, puisque la photographie plasticienne transgresse la réel et le quotidien. Ce n’est donc ni la photographie de reportage, ni la photographie documentaire, mais il s’agit plutôt de fiction et de mise en scène de la part du créateur où se manifestent sa subjectivité, et sa propre vision du monde réel. Du 05 au 18 février, l’espace « El Teatro » nous propose de voir l’exposition-photos de l’artiste plasticienne, intitulée « De visu In Situ » de Nadia Hmani. L’exposition comporte 29 tableaux dont trois diptyques et un triptyque. Dans cette belle collection, Nadia a su présenter un concept qui consiste à créer des images presqu’abstraites et souvent évocatrices d’illusions, à partir d’objets ou d’appareils usés ou abîmés, récupérés dans la nature, moyennant des techniques plastiques imaginées par l’artiste (couleur, lumière, transparence, opacité, points de vue, arrangement d’objets, superposition ou juxtaposition d’objets, texture, découpage, assemblage, cadrage, figuration ou abstraction…).
La photographie plasticienne gagne de plus en plus du terrain en Tunisie, quoique les artistes en la matière soient encore rares, et les pratiques, les techniques et les démarches demeurent différentes d’un artiste à un autre. Toujours est-il que le résultat est le même puisque l’objectif ne réside plus dans la contemplation de l’image fidèle au réel (comme c’est le cas de la photographie classique), mais plutôt il invite à la réflexion et à l’interprétation, puisque la photographie plasticienne transgresse le réel et le quotidien. Ce n’est donc ni la photographie de reportage, ni la photographie documentaire, mais il s’agit plutôt de fiction et de mise en scène de la part du créateur où se manifestent sa subjectivité, et sa propre vision du monde réel.
Du 05 au 18 février, l’espace
« El Teatro » nous propose de voir l’exposition-photos de l’artiste plasticienne, intitulée «
De visu In Situ » de Nadia Hmani. L’exposition comporte 29 tableaux dont trois diptyques et un triptyque. Dans cette belle collection, Nadia a su présenter un concept qui consiste à créer des images presqu’abstraites et souvent évocatrices d’illusions, à partir d’objets ou d’appareils usés ou abîmés, récupérés dans la nature, moyennant des techniques plastiques imaginées par l’artiste (couleur, lumière, transparence, opacité, points de vue, arrangement d’objets, superposition ou juxtaposition d’objets, texture, découpage, assemblage, cadrage, figuration ou abstraction…). C’est dire que l’artiste essaie par ce procédé de donner un second souffle à tous ces objets – qu’on croyait perdus et oubliés – et à les faire sortir de sous les cendres, pour les représenter sous un nouveau visage, peut-être plus embellis et plus ennoblis, grâce à cette nouvelle approche plasticienne. Rappelons que Nadia est artiste photographe plasticienne, née en 1978 à Sfax et Docteur en Sciences et Techniques des Arts, diplômée de L’ISAMS en 2001 (spécialité peinture avec comme option photographie). Elle enseigne depuis 2002 dans différents instituts d’arts et Métiers (Sfax, Siliana, Gafsa et actuellement Tunis). Elle a participé à plusieurs expositions collectives et réalise aujourd’hui sa première exposition personnelle.
Pour ne citer qu’un seul exemple, le tableau intitulé « Au bord de la vue I » suggère une interface entre deux mondes : le monde tangible, réel et le monde plastique ; il s’agit d’une épave de voiture incendiée vue à deux dimensions, l’intérieur et l’extérieur, traitée plastiquement, où la peinture domine de sorte qu’on se demande si l’on est devant un tableau de peinture ou une photographie. « Ici, nous confia l’artiste, c’est tout un projet artistique, c’est un concept, c’est une nouvelle vision de la peinture. Ce n’est plus la peinture à chevalet, c’est plutôt la photographie plasticienne… » En effet, ce concept adopté par l’artiste consiste en la création à partir du réel d’une image qui subit diverses manipulations plastiques et qui se distingue de l’usage ordinaire du médium photographique. C’est en quelques sortes le croisement entre l’art photographique et les arts plastiques.