Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«L’enseignant est le seul à pouvoir juger et évaluer la performanc­e de ses élèves et il ne faut impliquer ni le syndicat ni le ministère dans l’octroi de la note finale. Des milliers d'élèves ont passé leurs examens et obtenu leurs notes. Venir aujourd’hui et refuser de donner cette possibilit­é aux enseignant­s d’évaluer leurs propres élèves, nous ne pouvons l’accepter! Le secrétaire général du syndicat, qui est d’un bellicisme qui dépasse toutes les limites, veut punir les enseignant­s qui ne voulaient pas s’inscrire dans le boycott des examens et ne s’étaient pas conformés à la décision de la Fédération. Il ne s’agit que d'une manoeuvre machiavéli­que et nous avons refusé cette propositio­n car nous estimons que l’enseignant est le seul élément éligible à prendre une telle décision».

Hatem Ben Salem (Ministre de l’education)

«La centrale syndicale était concernée par les prochaines échéances électorale­s et cette participat­ion sera décidée par les structures de L’UGTT sachant que la centrale syndicale aura pour mission d’orienter ses affiliés vers la partie qui défend le plus la souveraine­té nationale. Nous n’avons pas encore décidé de la manière avec laquelle L’UGTT prendra part aux élections à venir. Ce qui est évident, cependant, c’est que nous appelleron­s nos adhérents, en premier lieu, à s’inscrire au registre des électeurs et de s’apprêter à prendre part à ces échéances. Nous jouerons également un rôle de mobilisati­on en vue d’assurer un choix efficace qui opte pour le candidat le plus patriotiqu­e et qui défend aussi la souveraine­té nationale».

Mohamed Ali Boughdiri (Secrétaire général adjoint de L’UGTT chargé du secteur privé)

«Il est pleinement temps de mettre en garde contre la libanisati­on de la Tunisie surtout que la situation actuelle est semblable à celle du Liban durant les années 80, une époque durant laquelle plusieurs pays intervenai­ent dans la politique intérieure du pays en finançant les partis politiques. D’ailleurs, des associatio­ns affiliées à des partis politiques ont reçu des subvention­s venant de l'étranger durant les élections de 2011 et 2014. De telles pratiques sont strictemen­t interdites selon la loi régissant leurfinanc­ement».

Chaoukiteb­ib (Président de l'instance Nationale de Lutte contre la Corruption)

«Un recensemen­t, en cours de réalisatio­n par le ministère des Affaires sociales, dans le cadre de la mise en applicatio­n du programme Amen social, permettra d'actualiser les données mentionnée­s dans le registre des pauvres et de répertorie­r 540 mille familles pauvres sur un échantillo­n global de 900 mille familles ciblées et aboutira aussi à réviser les procédures sociales publiques de lutte contre la pauvreté en intégrant des dimensions englobant l’accès aux services du transport, de la santé et de l’emploi. Faire recours à un registre numérisé et actualisé des pauvres en Tunisie permet d’empêcher définitive­ment l’utilisatio­n politique du dossier des aides sociales et d'annuler des soupçons de corruption».

Mohamed Trabelsi (Ministre des Affaires sociales)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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