« Vu le ratage de tant d’occasions, nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes !»
Face aux « modestes burkinabés », la bande à Lemerre a manqué totalement de réussite et selon la formule consacrée « Celui qui rate finit pas encaisser ». Fort heureusement, ce n’était pas le cas dans la mesure où , du côté du camp étoilé, on a fini par prendre conscience que l’adversaire quoique novice est devenu menaçant par moments.
L’adjoit de Roger Lemerre ne croit pas si bien dire. Depuis l’arrivée de ce dernier à la tête du staff technique étoilé et surtout après une série de résultat positifs successifs, L’ESS enchaine les contreperformances deux défaites et une parité (CAF, Coupe arabe). Quand bien même l’équipe sahélienne garde toutes ses chances intactes dans ces compétitions intercontinentales ou régionales, il n’en demeure pas moins vrai qu’après une période relativement euphorique, l’ensemble sahélien semble accuser le coup aussi bien sur le plan collectif qu’individuel. Collectivement si l’équipe-type ne brille pas par une certaine stabilité, individuellement entre les blessures à répétition et la lassitude frappant certains éléments-clés (Chikhaoui, Ben Amor, Hannachi, Aouadhi, Ben Aziza voire d’autres…), autant dire qu’il s’agit aussi d’un problème de gestion de l’effectif en place. Conséquence ?
Lors de la période « positive » (4 premiers matchs sous l’égide de Lemerre), l’équipe a pu inscrire 8 buts pour n’en encaisser qu’un seul. En revanche, pour la période suivante les sahéliens ont fait preuve d’une inefficacité offensive notoire en encaissant deux buts en trois matchs. Première déduction : l’ensemble étoilé à chacune de ses dernières défaites (CSS, Raja FC) n’a pas été en mesure de revenir au score combien même ils évoluaient sur leur pelouse et devant leur public. Et même récemment face à une équipe burkinabé, inconnue au bataillon et qui plus est novice en compétition africaine, les protégés de Lemerre eurent du mal même à préserver la parité (Konaté incorporé dans le temps supplémentaire).
C’est comme si la consigne est « tant que l’on n’est pas capable de gagner il faut au moins ne pas perdre ».
C’est peu pour un club qui joue sur plus d’un front. Est-ce à dire que l’etoile a perdu de ses vertus, de ses repères ?
Loin de nous les choses.
Il est vrai au demeurant qu’à raison d’un match tous les quatre jours avec ce que cela nécessite comme logistique de déplacement, d’intendance et de gestion du groupe, les défaillances sont presque prévisibles. Encore faut-il qu’elles soient aussi justifiées, voire bien expliquées.
En effet, si avec l’actuel staff technique sous la conduite de Lemerre, aussi expérimenté et aguerri, « le retour la normale » (Tout est relatif) ne saurait tarder, force est d’admettre en revanche que les dirigeants se sont empressés pour se passer des services de Amro Marey, Ahmed Akaichi, et récemment d’amine Chermiti sans avoir attendu au préalable la parfaite intégration de l’algérien Laâribi supposé remplacé tout ce beau monde. De fait, lancé directement dans le bain dés son arrivée, n’étant pas habitué à ce l’intention de dramatiser rythme joueur charge.
La thérapie consiste dans ce cas à le relever par d’autres joueurs, des jeunes notamment qui ont prouvé jusque-là leur parfaite disponibilité. Dés lors, le maintenir plus d’une heure sur le terrain n’a jamais été une solution thérapeutique probante. A son remplacement par Adammah lors du match d’ouagadougou, si le joueur n’était pas fier, le coach en revanche fut visiblement indifférent. effréné de la compétition, le a du mal à supporter la