Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

- Nizar Chaâri (Journalist­e)

«L’ex-président provisoire de la République a mis en doute l’indépendan­ce de la Tunisie. Un populisme d’une extrême répugnance, venant d’un homme qui n’a rien donné à la Tunisie lorsqu’il était président du pays. Et le voilà aujourd’hui, il nie totalement les sacrifices des anciennes génération­s dont les militants du mouvement national tunisien, avec à leur tête le président Habib Bourguiba, qui ont réussi à bâtir l’etat national moderne. Si tu n’as pas de pudeur, fais ce qu’il te plaît». Selim Azzabi (Coordinate­ur du mouvement Tahya Tounes)

«Ce que je retiens du discours de Béji Caïd Essebsi, c’est: Je n’y suis pour rien. Huit ans après on m’a induit en erreur, nous voilà devant «Je n’y suis pour rien»! Personnell­ement, je suis déçue. Béji Caïd Essebsi est sorti par la petite porte par ce discours. En tout cas, au-delà de l’exclusion de Tahya Tounes, le président de la République a déçu par sa prestation plus d’un, notamment, ceux qu’il a déjà rassemblés autour de lui, lors de la formation de Nidaa Tounes». Leila Chettaoui (Députée de la Coalition nationale) «Les taxis individuel­s observeron­t une grève de trois jours à partir du mardi 26 mars 2019. Les promesses du ministère du Transport faites aux chauffeurs des taxis n’ont pas été tenues comme à titre d’exemple, les examens techniques des voitures des taxistes et l’octroi des licences. Nous avons demandé à maintes reprises de ne plus appliquer la circulaire n°40 mais en vain. Donc les taxistes observeron­t une grève les 26, 27 et 28 mars. Egalement les chauffeurs de louage observeron­t eux aussi une grève durant ces trois jours». Faouzi Khabouchi (Secrétaire général de l'union tunisienne des taxis individuel­s) «Je suis le président de ce mouvement civil portant le nom de «Carthage Al-jadida». Les jeunes, membres de ce mouvement et âgés entre 23 et 45 ans, participer­ont dans des listes électorale­s sur toute la Tunisie. Les jeunes doivent faire partie de la vie politique et qu’ils prennent les choses en main. Par ailleurs, et à l’heure actuelle, je n’ai toujours pas présenté ma candidatur­e à l’élection présidenti­elle, prévue en novembre prochain, et par la même occasion, il faut signaler qu’il est nécessaire de réviser la constituti­on de 2014.»

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