«Deux Coupes africaines en six mois, sera le meilleur cadeau à offrir à L’EST et au football tunisien !»

Anis Badri

*Le Temps : Une deuxième finale à disputer dans le cadre de la ligue africaine des clubs champions. Ta première impression ?

- Badri : Elle est identique à celle émanant de mes co-équipiers dans la mesure où elle est la résultante d’un parcours marqué par une suite de brillantes performances réalisées sur le plan africain et sur le plan national. J’ajouterais que peu d’équipes auraient connu semblable réussite en l’espace de six mois avec un calendrier aussi chargé que le nôtre.

Sans omettre d’ajouter que nous, joueurs, n’aurions pas réalisé semblable performance sans le précieux apport de nos responsables, apport ajouté à la qualité du travail entrepris par notre staff aussi bien technique que médical outre le soutien des supporters. *Quelles ont été les adversaires qui vous ont posé le plus de problèmes dans ce parcours menant en finale de cette ligue africaine tant convoitée par d’autres partenaires africains ?

- Partout où nous sommes passés sur les terrains africains. Un comportement que je trouve normal dans la mesure où l’espérance est l’équipe à battre partout où elle évolue, dans le nord du continent comme dans les fins fonds de l’afrique.

Pour répondre à votre question, je dirais que nous avons été souvent handicapés par le climat et le taux d’humidité qui prévalaient partout où nous avons été appelés à aller jouer. Exception faite toutes les fois que l’équipe a évolué plus au nord du continent.

*Ce ne sera, sûrement, pas le cas vendredi prochain au Maroc ou plutôt à Rabat ?

- Certes non mais nous aurons, néanmoins, à compter avec une équipe du Widad qui ne cache pas ses prétentions outre le fait qu’elle est entraînée par un technicien à l’expérience confirmée, un habitué du football tunisien et de l’espérance.

D’ailleurs nous n’aurons pas à redouter uniquement l’expérience de si Faouzi mais également une bonne partie de l’effectif. Joueurs et public ne nous ferons pas de cadeaux.

*L’espérance aura, néanmoins, la chance de trouver sur sa route une équipe ou plutôt des joueurs fragilisés par une série de contre performances sur le plan de la botola marocaine ?

- Justement, la finale aller de vendredi est venue à temps pour remettre à flot le représentant du football marocain. Nous aurons à composer, par voie de conséquences, avec des joueurs doublement motivés, des joueurs mis devant l’obligation du résultat, des joueurs conscients des problèmes qu’ils ne manqueront pas de rencontrer à Radès.

*Le mot de la fin ?

- Nous allons aborder ce match comme nous l’avons fait pour toutes rencontres en déplacement : gagner ou à défaut ramener une parité accompagnée d’un but marqué chez l’adversaire.

Avec l’autre enjeu à réussir : celui de jeter les jalons d’un record difficile à battre : gagner deux coupes africaines en l’espace de six mois. Le meilleur cadeau à offrir à l’espérance et au football tunisien.