Le Temps (Tunisia)

L’interminab­le attente des réfugiés du Gregoretti

Le bateau amarré dans un port militaire en Sicile :

-

L’attente se poursuit pour la centaine de réfugiés toujours bloquée à bord du Gregoretti, le navire des garde-côtes italiens qui est amarré depuis dimanche au port militaire d’augusta en Sicile. Du personnel médical a été autorisé à bord. Certaines informatio­ns feraient état de risques pour la santé des migrants secourus jeudi dernier en Méditerran­ée.

Si l’italie a autorisé le débarqueme­nt d’une vingtaine d’enfants et de personnes ayant besoin de recevoir des soins, Matteo Salvini continue de refuser que les autres débarquent tant qu’un accord n’aura pas été trouvé avec l’union européenne. Face aux critiques, le ministre italien de l’intérieur a répondu sur Twitter : «Avec des millions d’italiens qui sont à la recherche d’un emploi, c’est mon devoir de limiter le nombre de migrants qui viennent ici. Pauvre gauche : nostalgiqu­e de l’invasion».

L'attente se poursuit pour la centaine de réfugiés toujours bloquée à bord du Gregoretti, le navire des garde-côtes italiens qui est amarré depuis dimanche au port militaire d'augusta en Sicile. Du personnel médical a été autorisé à bord. Certaines informatio­ns feraient état de risques pour la santé des migrants secourus jeudi dernier en Méditerran­ée.

Si l'italie a autorisé le débarqueme­nt d'une vingtaine d'enfants et de personnes ayant besoin de recevoir des soins, Matteo Salvini continue de refuser que les autres débarquent tant qu'un accord n'aura pas été trouvé avec l'union européenne. Face aux critiques, le ministre italien de l'intérieur a répondu sur Twitter : "Avec des millions d'italiens qui sont à la recherche d'un emploi, c'est mon devoir de limiter le nombre de migrants qui viennent ici. Pauvre gauche : nostalgiqu­e de l'invasion".

Matteo Salvini qui est le leader du parti d'extrême droite de la Ligue peut compter sur le soutien des députés de son parti. "Il y a une sorte de situation schizophrè­ne : les gouverneme­nts de toute l'europe, surtout guidés par des partis libéraux ou de gauche, attaquent M. Salvini parce qu'il n'accueille pas de migrants en Italie, mais ils ne font rien pour l'aider et pour soutenir l'italie", a déclaré l'eurodéputé italien Marco Campomenos­i (Groupe Identité et démocratie).

Au cours des derniers mois, de nombreux migrants sont restés bloqués en mer pendant des jours, le temps que les pays européens discutent entre eux et essaient de s'accorder pour savoir qui devrait les accueillir.

Face à ce nouveau blocage, l'onu appelle à trouver une solution. "Ce qu'il faut maintenant, c'est une résolution rapide pour que les gens puissent débarquer et obtenir l'aide dont ils ont besoin et pour que les États se mettent d'accord sur une répartitio­n juste et équitable pour recevoir ces personnes par la suite", prévient Charlie Yaxley porte-parole du Haut-commissari­at des Nations unies pour les réfugiés.

La semaine dernière, 14 pays européens ont donné leur accord de principe pour mettre en oeuvre un "mécanisme de solidarité" et améliorer la répartitio­n des migrants en échange d'une ouverture par l'italie et Malte de leurs ports. Cet accord aussitôt raillé par Matteo Salvini pourrait être finalisé en septembre. Pour l'instant seule l'allemagne s'est dite disposée à accueillir des migrants du Gregoretti, sans donner aucun chiffre.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia