Les contours d’un tourisme multidimensionnel porteur ?
Nouvelles mesures pour la région de Béja :
Le Temps - Les régions du nord-ouest n’ont pas bénéficié des mêmes conditions pour valoriser le tourisme et en faire un atout supplémentaire pour le développement. Béja, Jendouba, le Kef, Siliana et Kasserine recèlent de richesses archéologiques et naturelles capables de fournir de nouveaux produits pouvant attirer les visiteurs. Mais, l’absence de structures et d’infrastructure n’ont pas permis le développement du secteur.
Le Temps - Les régions du nord-ouest n’ont pas bénéficié des mêmes conditions pour valoriser le tourisme et en faire un atout supplémentaire pour le développement. Béja, Jendouba, le Kef, Siliana et Kasserine recèlent de richesses archéologiques et naturelles capables de fournir de nouveaux produits pouvant attirer les visiteurs. Mais, l’absence de structures et d’infrastructure n’ont pas permis le développement du secteur
Rares avaient été les ministres du Tourisme qui avaient accordé un peu d’attention à ces régions marginalisées, alors qu’il y a beaucoup de potentialités à exploiter. Béja a tout pour devenir un pôle touristique de prédilection, que ce soit au niveau du balnéaire, avec les zones de Cap Négro et Zouaraa, l’une des plus belles plages de Tunisie, avec des vues imprenables.
Au niveau de l’archéologique, il est à rappeler que Béja, ancienne Vaga avait été le grenier de Rome, avec des sites qui avaient été laissés à l’abandon. D’autres zones peuvent, aussi, attirer les visiteurs étrangers, comme c’est le cas de Dougga, avec ses monuments et son festival qui demeure quand même embryonnaire, Béja est, en outre, la ville des 99 marabout. Testour peut aussi présenter ses arguments, en étant la ville où habitent les descendants des Andalous et où vivait la célèbre chanteuse d’antan, Habiba Msika, entre autres. A cela s’ajoute, le secteur écologique, avec des circuits de prédilection pour les visiteurs. Sans oublier, aussi, Djebba avec ses figues de barbarie et Thibar où vivaient les pères blancs qui avaient excellé dans la production des vins et des liqueurs.
«L’inauguration du Commissariat régional du tourisme à Béja va accroître l’attrait touristique de la région qui dispose d’un patrimoine naturel et touristique important «, a indiqué René Trabelsi.
En visite dans le gouvernorat pour la première fois depuis sa nomination au ministère du Tourisme, Trabelsi a affirmé la disposition de son département à soutenir l’investissement dans le domaine touristique dans la région et à inscrire la région dans les circuits touristiques notamment pendant la saison hivernale.
Lors d’une visite au village artisanal du palais de Bardo à Béja, le ministre a pris connaissance des atouts de la région et des préoccupations des artisans dans diverses filières artisanales.
Il a aussi, visité la région de Zouaraa (délégation de Nefza) qui abritera un projet touristique dont les études sont déjà lancées, la grande place et la Médina de Testour et la maison de la célèbre chanteuse Habiba Msika.
Une série de mesures visant à développer les secteurs du tourisme et de l’artisanat dans le gouvernorat de Béja, a été annoncée, d’autre part, par le ministre du Tourisme et de l’artisanat, René Trabelsi, à l’issue de sa visite dans les délégations de Téboursouk, Nefza, Testour et la ville de Béja.
Il a ainsi été décidé d’inscrire Testour parmi les municipalités touristiques et d’accélérer la création du circuit touristique de la ville de Béja comprenant les différents monuments historiques à l’instar de la Kasbah.
Un dossier de restauration de ce site sera dans ce sens élaboré, en coordination avec le ministère des Affaires Culturelles.
Il est question aussi d’allouer une enveloppe exceptionnelle d’un montant de 5 mille dinars afin d’appuyer les efforts du conseil régional visant à restaurer ce site, de recruter un deuxième promoteur afin de parachever les travaux d’un village artisanal à Béja et d’accélérer l’exécution du projet touristique de la plage Zouaraa afin qu’il soit prêt avant la fin de 2019.
Le ministre a annoncé également des mesures visant à allouer une enveloppe de 5 mille dinars destinée à la restauration du site historique de Dougga et à créer des kiosques pour les artisanats dans l’espace entourant ce site.