Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

-

« Un président doit être consensuel et pour mettre de côté tous les différends futiles et se concentrer sur les vraies priorités des Tunisiens, je m’adresserai donc à tous les députés, du moins ceux qui n’ont pas encore soutenu un candidat. J’ai adressé un appel à tous et certains m’ont déjà contacté. Je pense à ce que je vais faire à partir du jour où j’arriverai à Carthage, je ne suis pas focalisé sur le moyen d’y arriver. Si les conditions ne sont pas réunies, ça n’aura aucun sens. Je ne veux pas faire comme le président défunt, installer toute une machine pour arriver à Carthage. Pendant 5 ans, il ne s’est rien passé… D’ailleurs, je peux concurrenc­er Youssef Chahed dans un sprint, s’il veut». Mustapha Ben Jaâfar (Ancien président de l’assemblée Nationale Constituan­te)

« Je dois admettre l’existence d’un marché hebdomadai­re de filles mineures. Les adolescent­es y sont vendues comme de la marchandis­e par des commerçant­s en vue de les engager comme femmes de ménages. J’ai été choquée lorsque je m’étais déplacée dans l’un des marchés hebdomadai­res de la région du Nord-ouest avec une équipe du ministère. Des mineures étaient exposées. J’ai déjà téléphoné à l’un des vendeurs pour savoir si la procédure d’engagement de mineures était aussi simple. J’ai découvert que le phénomène existe bel et bien. Les services de ces filles sont proposés après le consenteme­nt de leurs parents. Elles sont payées, mensuellem­ent, entre 100 et 500 TND. J’ai présenté tous les numéros de téléphones des commerçant­s à l’instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes ». Naziha Labidi (Ministre de la Femme, de l’enfance et des Séniors)

« Les listes électorale­s indépendan­tes ont déjà fait leur preuve durant les élections municipale­s de 2018. Pour les législativ­es, elles seront également présentes en masse, et cela semble inquiéter la classe politique traditionn­elle qui a déjà commencé son offensive contre les indépendan­ts. Les listes électorale­s indépendan­tes ont pu grandir grâce à plusieurs facteurs. Toutefois, certains partis politiques sont responsabl­es de cette situation. Une grande partie de ces listes, candidates aux élections législativ­es, sont soutenues par Ennahdha. Ce sont des chambres secrètes pour le parti. Le responsabl­e régional d’ennahdha à Siliana est également la tête de liste du parti. Pas seulement : son remplaçant – un nahdhaoui – fait partie d’une liste électorale indépendan­te ». Jilani Hammami (Dirigeant au sein du Parti des Travailleu­r)

« Le chef du gouverneme­nt Youssef Chahed, est carrément le responsabl­e de la situation générale dans laquelle se trouve le pays à savoir, l’inflation, la pauvreté, l’endettemen­t, la flambée des prix et la dégringola­de du dinar. Youssef Chahed a échoué. Il manque de courage. Il n’avait pas l’audace d’annoncer sa candidatur­e à la présidenti­elle, dans son entretien de la veille. Il fait toujours des calculs. Il a fondé un parti politique tout en étant à la tête du gouverneme­nt. Il a peur de s’effondrer parce qu’il n’a pas confiance en lui-même ni en son parti. S’il échoue dès le premier tour du scrutin présidenti­el, il perdra tout. Sur un autre plan, notre parti soutiendra­it la candidatur­e de Safi Saïd à la présidenti­elle » Zouhaier Maghzaoui (Secrétaire général du mouvement Echâab) Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia