Bannir les instructions, le harcèlement ou les tentatives d’allégeance
Le Temps - Nombreux sont les facteurs qui entravent toute action arabe commune, bien que leur destin est le même, malgré les divergences des orientations des dirigeants. Ainsi, en dépit de tous les aléas, certaines corporations tentent d’ériger un pacte définissant les moyens de collaboration et d’unification les règles de conduite commune, en vue de pouvoir communiquer et établir des relations durables et solides, comme c’est le cas avec l’union arabe des magistrats, réunie, lundi à Hammamet.
La secrétaire générale de l’union arabe des magistrats, Amira Al-amri, a déclaré lundi que le séminaire de l’union à Hammamet est consacré à la rédaction d’une charte judiciaire arabe contribuant à la promotion du système judiciaire dans les pays arabes.
En marge de l’ouverture du séminaire de l’union arabe des magistrats, Amri a indiqué que le choix du thème «Vers le renforcement du militantisme judiciaire arabe» dénote le souci des structures judiciaires arabes membres de l’union (Tunisie, Egypte, Palestine, Liban, Maroc, Soudan, Libye, Yémen et Mauritanie) d’engager des actions pratiques pour concrétiser l’action commune dans l’espace régional arabe et hors du territoire national. Elle a relevé que depuis la création de l’union arabe des juges en septembre 2018 en Tunisie, pays siège de l’union, il était possible d’élaborer des normes arabes pour l’indépendance du pouvoir judiciaire en tirant parti des expériences avancées de nombreux pays arabes et en tenant compte des spécificités de la région arabe et de son histoire qui a pour commun l’histoire et la langue.