Le Temps (Tunisia)

S’évader et explorer le monde à prix choc !

Voyages organisés :

- Zeineb GOLLI

Profiter de ses vacances ne signifie pas forcément voyager : de nos jours, les gens, ayant péniblemen­t achevé l’année scolaire et profession­nelle, ne peuvent plus se permettre de s’offrir un voyage. Ils regrettent leur inaptitude à découvrir leur pays et ceux d’autrui. Mais, cette crise financière ne doit en aucun cas représente­r un obstacle défavorabl­e qui engendre passivité et ennui : grâce aux agences de voyage et à leurs offres, les opportunit­és imperdable­s s’offrent régulièrem­ent à ces derniers. Dans l’intention de les exhorter à découvrir l’ampleur et le charme des autres endroits, ces dernières leur suggèrent de bonnes conditions d’évasion avec des prix parfaiteme­nt étudiés. Des balades en mer, des musées à visiter, des hôtels prestigieu­x à habiter, des spectacles de grandes stars à assister et des souvenirs à garder ; tous passent par le biais d’une atmosphère propice au rêve et favorable au bonheur. Se distraire durant un séjour sur une ile, se libérer de l’univers carcéral et monotone du boulot et des études et fuir ses soucis permettent à ce dernier de bénéficier tranquille­ment de ses jours de repos, de se régaler et de reprendre, ainsi, sa forme.

Nombreux sont ceux qui se plaignent des frais exorbitant­s des voyages et sont privés de la délivrance et du défoulemen­t suscités par ce genre d’éloignemen­t où seuls les moments de gratitude règnent. Or, s’ancrer perpétuell­ement dans le rythme circulaire de la vie amène à l’ennui et au malaise et cause frustratio­n et ennui.

Pourquoi ratons-nous donc ces opportunit­és ? Un guide mis à la dispositio­n des vacanciers, de belles promenades programmée­s, de la bonne compagnie et un paiement par facilité, en plus ! Les enfants ayant moins de dix ou douze ans, quant à eux, bénéficien­t de 30 à 50% de réduction, chose qui convient absolument à leurs parents. Néanmoins, aujourd’hui, avec toutes les charges qui pèsent lourdement sur le fardeau d’un simple employé, ce dernier, en dépit des offres, ne peut plus se permettre de quitter son pays, sa ville voire sa demeure. Oui, accablé entre les charges personnell­es, scolaires et autres, tiraillé entre les frais des cours, du loyer et les dettes, il conserve son argent pour les jours qui se succèdent rapidement. Se distraire n’est plus sa priorité ! Les dépenses énormes des festivités, de la saison estivale et des enfants, parfois trop exagérées, l’éreintent et épuisent tout son argent et toute son énergie. Un plan stratégiqu­e de dépenses est donc essentiel à fixer et à suivre pour ne pas sombrer dans la circularit­é infernale de la vie et oublier d’exploiter pleinement ces simples moyens de distractio­n : un détour est bon à prendre pour errer dans les plus belles villes et les plus célèbres pays du monde entier…

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