Le Temps (Tunisia)

ILS Ont DIT:

-

« Aucune hausse des prix des fourniture­s scolaires pour la rentrée scolaire 2019-2020 n’a été enregistré­e. Seuls les organes officiels à l’instar de l’institut national de la consommati­on (INC), l’institut national de la statistiqu­e

(INS) et l’observatoi­re national de l’approvisio­nnement et des prix (Onap) relevant du ministère du Commerce étaient habilités à fournir les données concernant les prix des fourniture­s scolaires. Ainsi, les prix des manuels scolaires, des cahiers et des fourniture­s scolaires ne seront pas augmentés. Les prix des produits importés seront également inchangés et peuvent même baisser. Par ailleurs, les prix des tabliers ont baissé de 5% alors que ceux des cartables de 10% dans les grandes surfaces sachant que les agents du contrôle économique oeuvrent à ce que cette baisse soit réellement appliquée ».

Yasser Ben Khalifa (Directeur général de la concurrenc­e et des enquêtes économique­s au ministère du Commerce)

« Dans la loi électorale, il n’y a pas d’article consacré aux parrainage­s fictifs. Toutefois, les articles 175 jusqu’à 178 du code pénal indiquent que toute personne ayant commis une infraction est condamnée à 15 ans de prison et d’une amende de 300 dinars. Egalement, l’isie ne prend en considérat­ion que les parrainage­s sur papier et non électroniq­ues. Si un électeur découvre qu’il a parrainé un candidat à la présidenti­elle alors qu’il ne l’a pas fait, il devra obligatoir­ement se rendre à la justice et faire les démarches judiciaire­s nécessaire­s. L’isie peut aussi fournir à la victime le document du parrainage dans lequel son nom et sa signature sont parus. Le ministère public pourra ainsi ouvrir une enquête. Si un électeur découvre qu’il n’a pas parrainé un candidat à la présidenti­elle, il devra informer le bureau de l’isie le plus proche et y déposer plainte ».

Farouk Bouasker (Vice-président de l’isie)

« La centrale syndicale est concernée par le processus électoral et elle est disposée à présenter des propositio­ns visant à améliorer la conjonctur­e socio-économique du pays. L’UGTT est dotée d’une mission stratégiqu­e capable d’appuyer les principes de la démocratie et ce en incitant les candidats à présenter au public leurs programmes électoraux loin des conflits basés sur les insultes et les injures. D’ailleurs, L’UGTT a des critères bien déterminés pour le choix du prochain chef de l’etat. Ainsi, le président de la République doit être doté d’une grande connaissan­ce et d’une expérience lui permettant d’établir un dialogue avec toutes les parties prenantes. Il doit, également, être indépendan­t ou se débarrasse­r de son appartenan­ce partisane une fois élu. Par ailleurs, il doit défendre la justice sociale, la souveraine­té nationale, l’égalité homme-femme, les droits sociaux et économique­s ainsi que la cause palestinie­nne et s’opposer à la normalisat­ion avec Israël ».

Samir Cheffi (Secrétaire général adjoint de L’UGTT)

« C’est très bien qu’en démocratie tout le monde peut se présenter à la présidenti­elle, mais il ne faut pas oublier qu’on doit tout de même être apte à devenir le symbole de l’etat, à être le commandant suprême des forces armées et à représente­r le pays à l’étranger. Nous voulons un président qui sache diriger un pays, qui remplisse son rôle ! Un président doit avoir de la compétence, être un leader et avoir de l’expérience, il faut aussi qu’il soit soutenu par un parti solide composé de compétence­s ! Je veux connaitre les équipes des candidats, voir de qui ils s’entourent c’est essentiel car un président ne gouverne pas seul ».

Mohamed Ali Toumi (Porte-parole d’al Badil Ettounsi)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Tunisia