« Mes chances de passer au second tour sont réelles »
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En plus de sa faible représentativité, la Gauche tunisienne ose, en plus, la dispersion des forces, avec un Front populaire qui vient de se désintégrer et l’entêtement de Hamma Hammami à demeurer l’éternel candidat, bien que les résultats obtenus dans le passé ne peuvent pas augurer qu’il peut mieux faire et qu’il demeure en-deçà des attentes des partisans et des militants...
En plus de sa faible représentativité, la Gauche tunisienne ose, en plus, la dispersion des forces, avec un Front populaire qui vient de se désintégrer et l’entêtement de Hamma Hammami à demeurer l’éternel candidat, bien que les résultats obtenus dans le passé ne peuvent pas augurer qu’il peut mieux faire et qu’il demeure en-deçà des attentes des partisans et des militants, surtout au vu du large éventail de partisans sur lesquels il peut s’appuyer. Mongi Rahoui a bousculé « l’ordre établi » pour briguer la présidentielle, fort d’un soutien de la majorité des membres du « Front populaire » et de nombreux indépendants, comme il l’affirme. Mais, est-ce suffisant pour atteindre l’objectif ?
Question : Que représente une campagne électorale pour un candidat à la présidence de la République. La vôtre particulièrement ? Mongi Rahoui
: La démocratie est vitale et fondamentale, pour choisir un candidat à l’élection présidentielle et ce qui était le principe, pour le Front national, avec comme base une compétition saine, sur la base des compétences politiques, scientifiques, le savoirfaire et le potentiel nécessaire pour convaincre, avec l’audience nécessaire auprès des partisans et du parti que tu représentes.
Depuis 2011, j’ai acquis l’expérience nécessaire, surtout que j’ai présidé une commission des plus importantes à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) où j’ai défendu de nombreuses causes, en faisant face à nombreuses mesures aléatoires.
Pour moi, l’unité de la Nation en premier lieu, la démocratie, la consolidation des droits et des libertés et la création d’emplois sont les principales priorités, dans mon programme électoral.
Le «changement » est le slogan de votre campagne électorale. En quoi consiste ce qualificatif ?
Au jour qu’il est, les Tunisiens rencontrent moult difficultés pour assurer leur vécu quotidien. Raison pour laquelle je trouve qu’il est temps d’améliorer une situation qui ne fait que péricliter au fil des jours.
Une campagne électorale entamée à partir de la ville de Jendouba. Les raisons de ce choix ?
Elles sont au nombre de deux : primo : je suis natif de Jendouba ou plutôt de la délégation de Ghardimaou. Secundo : pour répondre aux voeux de la région du nordouest dont une grande partie de ses composantes a tenu à ce que ma campagne électorale commence par le nord-ouest du pays.
Vos priorités une fois élu à la présidence de la République tunisienne ?
Le volet économique en premier lieu sans omettre de lui ajouter le sécuritaire, l’éducation et la santé. Dans la mesure où il n’est pas normal pour un pays comme la Tunisie de « jeter dans la rue » des milliers de jeunes non scolarisés.
Et si on vous posait une question inhérente à la source de financement de votre campagne électorale.
Au risque de vous surprendre, je vous répondrais que j’ai dû hypothéquer ma demeure pour mener ma campagne électorale.
Vos chances de passer au second tour de la campagne électorale sont-elles d’actualité ?
Cela dépend de ceux qui comptent me faire confiance. Au jour qu’il est, je suis plus que persuadé que mon parcours politique est à la mesure des aspirations d’une grande partie des Tunisiens. Il leur appartient de porter leur choix sur la personne qu’ils estiment la mieux indiquée pour mener le pays à bon port.