Un ange passe…

C’est fou ce qu’il n’en finit pas de passer ! Comme au cinéma, l’effet est « stroboscopique » à souhait ! Pour faire durer le plaisir ?

On aura tout vu, tout entendu. On en verra d’autres et c’est ça ce qui est rassurant. C’est un signe de vitalité ; de bonne santé du pays, qui mène allègrement son dernier combat d’avant la fin. La fin d’un monde ? Non, la fin de la récré.

Juste pour savoir : et si l’arbitre cassait son sifflet ? Ou qu’il le perdait, par le plus étrange, et le plus malheureux des hasards ? A Dieu ne plaise ! Il faut, espoir garder.

Le jeu de la « chaise musicale » n’amuse plus personne. Ni ceux qui y participent, ni ceux qui font galerie pour soutenir leurs « poulains ». Et l’arbitre s’est tiré. Il a un « diabolo menthe » à siffler dans les coulisses. Il a le gosier sec et la sueur lui perle au front. Il faudrait qu’il assure, mais il y a maldonne : le jeu-de rôles s’est transformé en « razzia » et les protagonistes, qui n’ont pas tombé leurs masques, ne savent pas que côté « jardin », les caméras tournent encore à plein régime, et qu’ils les captent à visage nue à chaque fois qu’ils baissent leur garde, avant qu’ils n’étrennent à nouveau leurs déguisements. Du coup, en matière d’illusion, ils ne pourront plus passer. Par contre, au train où vont les choses, ils pourront repasser.

Les souris font leur fromage lorsque les chats ont le dos tourné. Mais les souris ont fumé un « joint » et les chats ont humé la fumée. Comment s’y retrouver ?

BCE avait tout compris : l’enjeu est dans le bon grain. Et jamais dans l’ivraie…