Le recours à l’assistance de la FIFA est un aveu déclaré d’impuissance de la CAF !
Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et le président de la FIFA, Gianni Infantino, ont ouvert conjointement le 10 septembre 2019 la première réunion du groupe de travail sur les réformes CAF au siège de la CAF au Caire, en Égypte.
Le groupe de travail a pour mission de renforcer et d'accélérer les réformes en cours.
Les membres de ce groupe de travail sont: Abdoulaye Diop (Mali), Hossam El Shafei (Égypte), Janet Katisya (Kenya), Martin Ngoga (Rwanda) et Anin Yeboah (Ghana). Ils ont eu à discuter les trois principaux axes de coopération définis dans la feuille de route conjointe CAF-FIFA. S'exprimant lors de la réunion, le président de la CAF, a remercié les membres du groupe de travail d'avoir accepté d'aider la CAF à accélérer son programme de réformes, en dépit de leurs multiples obligations.
« Nous avons rencontré des obstacles qui nous ont obligés à demander l’assistance de la FIFA, c'est pourquoi nous avons également besoin de votre expertise. Ensemble, nous irons de l'avant » a déclaré le président Ahmad. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a déclaré qu'il soutenait pleinement les travaux du groupe: « Si cette coopération CAF/FIFA réussissait, le football africain susciterait encore plus de convoitise. Vous, membres du groupe de travail, constituez la base sur laquelle sera construit l’avenir du football africain. Nous comptons sur votre soutien, votre passion et votre innovation. » La feuille de route conjointe CAF/ FIFA couvre trois domaines principaux: la gestion financière, la bonne gouvernance et les procédures internes. Les principaux sujets de discussion ont porté sur l'audit, la transparence de toutes les opérations de la CAF, la nécessité de respecter des normes de conformité plus strictes, l'organisation efficace et professionnelle des compétitions, la croissance et le développement du football africain, ainsi que la promotion et le soutien aux 54 associations membres de la CAF.
La réunion a également porté sur la sécurité et la sûreté du football, la gouvernance du football africain et la génération de revenus pour les compétitions et les événements du continent. Entre-temps, la direction de la CAF et de la FIFA poursuivront leurs activités et rencontrant les présidents des clubs africains les mieux classés pour échanger sur l’amélioration des compétitions interclubs continentales. NDLR :
Le recours de la CAF à demander l’assistance de la FIFA est un aveu déclaré d’impuissance. A quoi sert d’être président d’une institution sportive continentale, comme la CAF, alors qu’on est incapable d’en résoudre les problèmes ? Un tel recours est une honte pour toute l’afrique !