Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Hafedh Caïd Essebsi, je sais que tu n’as pas besoin de cette demande d’asile, puisque tu as un titre de séjour au Qatar. Cela me fait dire que tu nous joues un mauvais tour, comme tu l’as déjà fait depuis le début à Nidaa. Tu as commis beaucoup d’erreurs par le passé et ces derniers temps. Comment tu as pu accepter qu’on puisse porter atteinte à l’image de Béji Caïd Essebsi. A aucun moment tu n’as entendu raison. Ton père, lorsqu’il t’a demandé de partir, tu as refusé et tu as dit, je ne partirais qu’en faisant intervenir les militaires ! Quand BCE ne voulait pas se représente­r, tu as refusé. Ta seule ambition est de t’accaparer le pouvoir et le pire c’est qu’on t’a utilisé et on continue à le faire… Tu es le seul à avoir trahi Béji Caïd Essebsi ! Tu n’as jamais pensé au bien du pays. Je te demande une seule chose, tiens-toi à carreau, n’entre pas dans la clique qui adopte la politique de la terre brûlée ».

Bochra Belhaj Hmida (Présidente de la commission des droits et des libertés à L’ARP)

«Faut-il être inquiet de l’émiettemen­t probable des voix, avec cette pléthore de candidats ? Le soir du 15 septembre 2019, si on découvre que les deux candidats qui passent au second tour ne représente­nt qu’une part très minoritair­e des voix exprimées, cela risque de frustrer une forte majorité d’électeurs, voire augmenter drastiquem­ent le taux d’abstention. Il est à rappeler qu’en 2014, près des trois quarts des électeurs au premier tour ont vu leur choix représenté au second tour. L’atomisatio­n de l’offre politique actuelle et l’absence d’une bipolarisa­tion de la vie politique indique qu’on est loin de cette configurat­ion. Il s’agit d’une source sérieuse d’instabilit­é à prendre en considérat­ion dans un futur proche… L’heure est grave».

Hassen Zargouni (Directeur de SIGMA Group)

«C’est l’heure de vérité pour les électeurs de la toute prochaine présidenti­elle. Nous n’avons pas le droit de laisser nos citoyens dans l’ignorance de la situation du pays. Il est grand temps de faire savoir que nous n’avons plus les moyens de continuer à financer les déficits et les coûts de nos dépenses publiques. Nous n’avons plus le privilège de vivre au-dessus de nos propres moyens au risque d’hypothéque­r l’avenir de nos enfants. Il faut avoir l’audace et le panache d’être honnête et de dire la vérité au risque de ne pas se faire élire, de perdre une fonction ou de ternir une pseudo bonne réputation. C’est là qu’intervient le courage et le panache d’un candidat ».

Jameleddin­e Chichti (Professeur Emérite des Université­s Tunisie)

« Le mouvement Ennahdha a connu au cours des derniers mois des révoltes de responsabl­es importants contre la direction historique du mouvement. Les critiques ont porté sur deux questions essentiell­es : la démocratie interne au sein du mouvement et la ligne politique du consensus suivie par la direction historique avec le courant moderniste et le défunt président Béji Caïd Essebsi. Mais, ces divergence­s et ces critiques cachent des opposition­s plus importante­s et plus marquées ».

Hakim Ben Hammouda (Ancien ministre des Finances)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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