Faut-il en rire ou en pleurer ?
Qu’est-ce qui serait moins douloureux : se prendre une veste ou se prendre un râteau ? Autant pour nous…
Maintenant que le duo Karoui/saïd est passé officiellement au deuxième tour, et, en attendant que les recours déposés pour infraction aient été examinés, qu’est-ce qu’il serait possible d’entreprendre pour renverser la vapeur ? Se munir d’une bonne kalachnikov et tirer dans le tas…
Non, soyons sérieux : il faut toujours se féliciter de ce que la règle démocratique ait été respectée. Et que les électeurs tunisiens aient pu voter librement, sans que des dépassements conséquents ne viennent entraver le processus. Maintenant que c’est fait, et une fois que les recours déposés aient été examinés, il va falloir abonder dans le même sens, en passant au vote. Avec la pleine conscience de devoir en assumer les conséquences, pendant les cinq longues années qui vont suivre. Eh oui, elles ne seront pas courtes. Mettons qu’elles le soient pour le moral des « troupes », qu’est-ce qui va changer dans le pays, avec cette nouvelle donne ? Justement : on ne connaît pas encore la donne. Enfin, on en connaît un bout et celui-là est déjà un programme ! Comme précédent, la Tunisie a connu mieux. Même dans les pires scénarios de son histoire. Parce que, l’antisystème c’est quoi ? Une assurance tous risques ? Il est permis d’en douter… Ou pas ?
Sensation étrange de fin d’un monde. Ah, il faut s’en féliciter. ENCORE ! Félicitations… Oui, ce n’est pas très sincère. On fait ce qu’on peut.