La lessiveuse tourne à plein régime…
Mais on a mis du blanc avec des couleurs. Ça déteint. Non, le gris n’est pas une valeur. Alors, qu’est-ce qu’on fait : on ferme boutique ?
Ce n’est pas possible. Il paraît que quand le vin est tiré… Chacun fait ce qu’il peut dans la vie, alors si le crû vaut le coup, il faudra y aller sans hésiter. De toute façon, il n’est pas question de faire marche arrière. Quitte à se prendre la vitre en croyant y voir clair, il faudra assumer jusqu’au bout, en attendant que le grain, soit séparé de l’ivraie.
Problème : ce n’est pas demain la veille… Tout cela c’est du boulot. Un sacré boulot ! Mais il ne faudra pas se laisser décourager car, le plus important, c’est de pouvoir faire aboutir le processus. En se préparant, et il y a des chances, à se brûler la main en maniant des « patates chaudes ». Pas de mouron à se faire : il y en aura pour tout le monde, alors patience ! Ce n’est pas fini.
Et l’on maintiendra dur comme fer, que Nabil Karoui doit sortir de prison, pour mener campagne. Ou qu’il doit, du moins, pouvoir recevoir les médias, dans sa résidence secondaire, de fortune, pour être à pied d’égalité, si l’on veut, avec le deuxième candidat. Qui n’aurait pas besoin, lui, de passer par une lessiveuse. Il serait plus blanc que blanc, à rendre jaloux tous les anges des cieux.
Justement, ils sont très jaloux ! Alors, du coup, après s’être réunis en comité des « Sages », ils ont décidé de quitter le navire « Tunisie ». Qui se débrouillera très bien sans eux puisqu’il n’est pas mal loti. Comme ça au moins, les choses sont claires. D’un côté : on a un « suppôt du diable » qui croupit d’ailleurs en prison, de l’autre côté, un archange, au-dessus de toutes les mêlées, qui ne compte pas passer son tour.
Et puis sur les travées, face à la scène immense : le bon peuple tunisien, qui se déchire et n’en mène pas large, en attendant que ça passe ou ça casse. Maintenant que le tableau est brossé, est-ce que se serait possible, s’youplaît, de tout effacer pour tout recommencer ? Ça coince grave…