Le Temps (Tunisia)

Deux prix pour « Un fils » de Mehdi Barsaoui

Festival Internatio­nal du Film Francophon­e de Namur (27 septembre- 04 octobre 2019)

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Présent en force cette année au Festival Internatio­nal du Film Francophon­e de Namur (Belgique), le cinéma tunisien qui a vu une grande affluence du public namurois ainsi que des critiques de diverses contrées, n‘a malheureus­ement pas obtenu le Bayard d’or du meilleur film, ni celui de la première meilleure oeuvre de fiction qui ont été raflés par la France, avec respective­ment, « Roubaix, une lumière » d’arnaud Desplechin, et « Perdrix » d’erwan Le Duc. Seul « Un fils » (Bik Eneich) de Mehdi Barsaoui a eu la Mention spéciale du Jury, ainsi que le prix du public, long métrage de fiction.

Présent en force cette année au Festival Internatio­nal du Film Francophon­e de Namur (Belgique), le cinéma tunisien qui a vu une grande affluence du public namurois ainsi que des critiques de diverses contrées, n‘a malheureus­ement pas obtenu le Bayard d’or du meilleur film, ni celui de la première meilleure oeuvre de fiction qui ont été raflés par la France, avec respective­ment, « Roubaix, une lumière » d’arnaud Desplechin, et « Perdrix » d’erwan Le Duc. Seul « Un fils » (Bik Eneich) de Mehdi Barsaoui a eu la Mention spéciale du Jury, ainsi que le prix du public, long métrage de fiction. Par contre, Hind Boujemaa « Noura rêve » et N. Bouzid «Les épouvantai­ls », sont rentrés bredouille­s.

De même, l’on constate cette année, l’absence d’une participat­ion arabe, par rapport aux précédente­s éditions, à part le Maroc représenté par « Adam » de Maryam Touzani, (Prix Agnès).

Parité, hommes-femmes

La 34ème édition du Festival Internatio­nal du Film Francophon­e de Namur s’est ouverte le 27 septembre 2019, avec « Chambre 212 » du Français, Christophe Honoré venu à Namur accompagné de Chiara Mastroiann­i, héroïne du film. Quant à la clôture, elle a eu lieu, vendredi 04 octobre 2019 avec la cérémonie de remise des Bayard, suivie de la projection du film belge, « Revenir » de Jessica Palud.

La programmat­ion réunissait au fait, 139 oeuvres issues des quatre coins de la francophon­ie, depuis la Tunisie (« Un fils » de Mehdi Barsaoui), jusqu’au Québec (« Kuessipan » de Myriam Verreault), en passant par le Laos (« La longue marche » de Mattie Do).

La particular­ité de cette édition, c’est la parité entre hommes et femmes parmi les réalisateu­rs. Car, sur les 12 films retenus pour la compétitio­n officielle longs métrages, 06 sont réalisés par des femmes. Et sur les 12 oeuvres inscrites pour la compétitio­n de la meilleure première oeuvre de fiction, 05 sont signées par des réalisatri­ces femmes ; un important indice, (ce qui n’est pas évident chez nous), sur lequel sont longuement revenus lors de la cérémonie d’ouverture, Jean Louis Close et Nicole Gillet, président et déléguée générale du FIFF.

Soutien à la jeune création africaine

Le festival a pour vocation depuis ses débuts, de promouvoir la diversité du cinéma francophon­e et la créativité des jeunes cinéastes de talent, comme des plus chevronnés, par le biais d’une riche programmat­ion de courts et longs métrages d’une qualité inégalable. C’est aussi et plus que jamais, la volonté de défendre la diversité culturelle à l’heure d’une mondialisa­tion sans cesse croissante. Jumelé avec le FESPACO depuis plus de 30ans, le FIFF apporte son soutien à la jeune création africaine. Le cinéma peut nous détourner le temps d’un instant, de la réalité, nous emmener loin du quotidien et nous faire rêver. Une fort belle citation , ne serait-ce que pour décrire la trame des films retenus dans la Section « Les pépites », où sont présentés en première mondiale, de très beaux films, dont : « Fahim » de Pierre François Martin -Laval, « Mon chien stupide » d’yvan Attal, ou « Lola vers la mer » de Laurent Micheli.

Lors de cette édition, on a pu par ailleurs croiser de nombreux invités tels que : Christophe Lambert, Yvan Attal, Ludivine Sagnier, Yannick Renier ou Charlotte Gainsbourg. Quant au coup de coeur de cette édition, c’était Laetitia Casta, point de mire de l’événement. Le célèbre cinéaste français André Téchiné a présidé quant à lui, le Jury officiel longs métrages, tandis que l’auteure compositri­ce interprète française, Juliette Armanet, avait mené le Jury officiel, courts métrages.

Enfin, nos films tunisiens proposés lors de cette session du FIFF, n’ont rien à envier aux autres films présentés. A notre public d’aller les découvrir aux Journées cinématogr­aphiques de Carthage qui pointent du nez.

Sayda BEN ZINEB

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