Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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« Le mouvement ne pourra pas s’allier avec le Parti destourien libre (PDL) principale­ment en raison de ses positions et des déclaratio­ns de ses dirigeants. Pour qu’un gouverneme­nt puisse diriger le pays, il est nécessaire d’obtenir entre 140 et 150 voix. C’est pourquoi, il faut se mettre d’accord sur le programme du prochain gouverneme­nt et sur la personne qui sera chargée de l›exécuter. Par ailleurs, Ennahdha ne pourra pas s’allier ou même entreprend­re des négociatio­ns avec un parti politique dont les dirigeants sont suspectés de corruption. ».

Samir Dilou (Dirigeant du mouvement Ennahdha)

«Notre parti a introduit des plaintes pour infraction­s constatées aux législativ­es du dimanche 6 octobre dans au moins quatre circonscri­ptions : à Kasserine, à l’ariana, à Bizerte et à Siliana. Dans les trois premières, il y a eu de l’argent dépensé pour acheter des voix. A

Siliana, par contre, une urne électorale est arrivée après les délais. Ils ont prétexté que la voiture transporta­nt cette urne était tombée en panne. Et comme par hasard, les votes que contenait cette urne étaient majoritair­ement en faveur d’un parti déterminé. Regardez ce qui s’est passé à Gafsa où l’ambiance est tendue, la tension à son comble. Depuis un an, nous avions pourtant dit que faire douter des résultats des élections serait dangereux pour le pays. Nous demandons une chose toute simple : L’ISIE doit appliquer la loi ».

Zouheir Maghzaoui (Secrétaire général du Mouvement Echaâb)

«Parallèlem­ent à la fragmentat­ion de cette nouvelle Assemblée, la crise des forces traditionn­elles qui avaient cherché à construire une transition consensuel­le entre les forces centristes et les forces de l’islam politique et l’arrivée de nouvelles forces plus radicales, constitue une grande source d’imprévisib­ilité et d’incertitud­e sur l’avenir de la transition démocratiq­ue dans notre pays. La défiance vis-à-vis des élections et la grande fragilité de la nouvelle Assemblée sont des sources de grande instabilit­é qui pourraient peser lourdement sur l’avenir de notre expérience. Toute la question est de savoir comme réduire l’effet papillon et les risques d’une grande imprévisib­ilité et incertitud­e de notre trajectoir­e politique ».

Hakim Ben Hammouda (Ex-ministre des Finances)

«La saisie conservato­ire sur les actifs de la Société Tunisienne de Banque (STB) dans la Tunisian Foreign Bank (Tfbank) et qui concerne l’affaire de la Banque Franco-tunisienne (BFT) a été levée. L’huissier de justice qui a effectué la saisie est venu mercredi 9 octobre 2019, pour lever la saisie conservato­ire demandée par le groupe ABCI Investment sur la Tfbank, chose qui n’est pas logique et sans aucun fondement juridique, en l’absence de sentence dans ce sens ou d’une dette à rembourser. Ceci dit, la banque tunisienne s’apprête à déposer plainte pour atteinte à son image, ainsi qu’à demander des dommages et intérêts pour la réparation du préjudice ».

Lotfi Dabbabi (Directeur général de la STB Bank)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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