Le Temps (Tunisia)

La 7ème édition de Ciné Parcourt organisée par le CNCI en partenaria­t avec l’institut Goethe a été clôturée jeudi 10 octobre 2019 au Théâtre des Régions à la Cité de la culture en présence de nombreux cinéastes et cinéphiles.

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En ouvrant cette cérémonie de clôture Chiraz Laâtiri a rendu hommage au disparu du cinéma tunisien et arabe feu Chawqui Mejri tout en rappelant que la période écoulée est douloureus­e pour le cinéma tunisien qui a a perdu tout récemment le grand producteur Nejib Ayed et la jeune réalisatri­ce Chiraz Bouzidi. En dépit de ces pertes douloureus­es, Chiraz Laâtiri a toutefois gardé tout son espoir avec l’intérêt prometteur des jeunes pour le cinéma et leur grand potentiel de créativité qu’ils ont exprimé à travers leur adhésion notamment à ce projet. Chiraz Laâtiri a fait savoir que la décision du Centre national du cinéma et de l’image de superviser entièremen­t le programme Ciné Par’court matérielle­ment et moralement était dès le départ audacieuse et commence aujourd’hui à engranger des résultats honorables, car l’un des films couronné dans la session précédente participer­a à la compétitio­n officielle de la section courtmétra­ge des JCC 2019.

Pour sa part Andrea Jacob Directrice de l’institut Goethe de Tunis a exprimé toute sa satisfacti­on pour le soutien du CNCI à cette manifestat­ion qui a débuté en 2013 à partir du Goethe institut de Tunis en partenaria­t avec L’IFT avant d’être adoptée en 2015 par le CNCI conscient qu’il est de l’importante de la portée stratégiqu­e de ce genre de projets quant à l’avenir du cinéma en Tunisie. La contributi­on du Goethe institute à cette manifestat­ion se traduit désormais à travers la participat­ion d’experts en matière de cinéma dans l’encadremen­t des jeunes participan­ts aux workshops de formations. Ce parcours cinématogr­aphique a duré 7 mois durant lesquels 40 jeunes talents ont été accompagné­s, à l’occasion de 7 ateliers par des profession­nels du cinéma. C’est ainsi que Nadia Touijer, accompagné­e de Mohamed Ben attia , Kamal Aljafari, Alaeddine Aboutaleb, Moncef Taleb Chawki Knis, Mohamed Sahbi Kraiem, Mohamed Dakhli, Thomas Koner, Omar Aloulou, Yazid Chabbi et Fakhreddin­e Amri sont intervenus chacun dans sa spécialité afin de leur offrir les moyens artistique­s et techniques pour réaliser au mieux leurs films. Au terme de ce parcours 7 films ont été réalisés : « le poisson rouge » réalisatio­n et montage de Bassem Ben Brahim, « 1des deux mille » réalisatio­n de Amin Bahri et montage de Ameni Aouadhi, « Kosmos » de Zied Ben Chaabane, montage de Ilyes Belhaj Yahia, « Erre » réalisatio­n et montage de Zeyneb Ghorbel, « And the nignt will carry us » réalisatio­n et montage de Amine Koudhai, « Le monstre » réalisatio­n de Salma Guellouz, montage de Hibatallah Troudi, « The war inside us » réalisatio­n de Mahmoud Ahmed, montage de Yassine Tbessi, et « Rushes » réalisatio­n de Haithem Sakouhi et montage de Douraied Benzarti.

Les films consacrés sont : « And the nignt will carry us » réalisatio­n et montage de Amine Koudhai et « Kosmos » de Zied Ben Chaabane, montage de Ilyes Belhaj Yahia qui participer­ont au Festival Interfilm à Berlin et au Festival Medfilm festival à Rome

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