Le Temps (Tunisia)

«J’espère rester ici pour toujours»

«Un état d’esprit idéal»

- Mourad AYARI

Le CA a fait ce qu’il fallait faire face à la JSK. Il s’est imposé sur le score de deux buts à zéro devant une équipe en difficulté­s depuis le début de la saison. Les clubistes ont plié le match en deux minutes. En effet, à 56ème et à la 58èmeminut­e Compaoré s’est chargé d’atomiser les Aghlabides en marquant deux buts. Si ce n’est Chammakhi, c’est lui.

L’essentiel, c’est le résultat final et cette victoire qui vient confirmer le dernier succès obtenu jeudi dernier à Métlaoui et qui fait oublier le match perdu à Radès devant L’US Monastir. Pour Lassaaddri­di, il faut toujours positiver et tenir un discours positif pour aider les joueurs à surmonter cette situation et à ne penser qu’au rectangle vert : « C’est une victoire qui vient au bon moment. Ceci nous permettra de travailler dans la sérénité. Les gens se sont arrêtés sur des détails après la victoire devant L’ES Métlaoui et n’ont retenu que ce qu’ils voulaient après la déclaratio­n. Moi, ce que je veux, c’est que les joueurs soient confiants en leurs moyens et n’entendent que des propos positifs, surtout en ces temps difficiles pour les raisons que vous connaissez. Je félicite mes joueurs pour cette victoire et pour cet état d’esprit. En ce qui concerne le match, je pense qu’on a fait le nécessaire après avoir changé de tactique etfait entrer Compaoré. Avec Chammakhi en pointe, nous avons eu plus de profondeur en attaque et nous avons pu marquer deux buts et nous aurons pu marquer encore d’autres ave un peu plus de concentrat­ion devant les buts. Le travail, ça paie et les joueurs s’appliquent à 100% et c’est tant mieux ».

En ce qui concerne la JSK, son entraîneur Mourad Okbi se veut rassurant malgré la situation du club et ses cinq défaites en six rencontres. L’entraîneur des aghlabides a même déclaré que ces difficulté­s étaient attendues. Ce qui urge le plus, c’est la réaction des joueurs qui tarde à venir et ce manque de concentrat­ion au cours du match qui ont coûté cher à son club :

«Ma démission est venue après mûre réflexion et je suis convaincue que c’est ce qu’il fallait faire. Il est évident que l’entraîneur est le bouc émissaire et puis après cinq rencontres, nous avons remporté un seul match et perdu quatre autres. Sans compter le match face au Club Africain. Et si j’ai décidé de partir, c’est pour le bien du club et c’est le bureau directeur qui a refusé mon idée de quitter mon poste. Quoi qu’il en soit, mon départ se fera en temps opportun. Maintenant, je continue de travailler à la tête des séniors en attendant d’y voir plus clair. Je dois signaler que nous savions que nous allions avoir des difficulté­s en début de saison, mais ce qui nous inquiète, c’est que ces difficulté­s durent plus que prévu. On est en train d’encaisser des buts faciles. La concentrat­ion fait défaut, les fautes individuel­les et collective­s. Tout cela a fait que cette situation perdure. Aujourd’hui (dimanche), la malchance, le changement de notre gardien et le manque de concentrat­ion ont fait qu’on encaisse un but sur balle arrêtée. J’estime que nous avons rendu notre mission impossible, surtout en encaissant un deuxième but rapidement après le premier. Maintenant, il faut se remettre au travail car nous n’avons pas le choix. En outre, je suis persuadé que c’est un groupe qui est capable de faire beaucoup mieux ».

Mourad Okbi est toujours le premier responsabl­e technique de la JSK. Il l’a déclaré après le match, mais un autre revers au cours de la prochaine journée devrait poisser les responsabl­es à accepter sa démission.

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