Les horizons du classicisme japonais
En effet, Hideaki Tsuji et Keita Kanazashi viendront à la rencontre du public avec des instruments de la tradition japonaise. Pour cette soirée de baisser de rideau qui aura lieu le 31 octobre, le shamisen sera ainsi à l’honneur. Cet instrument qui peut être apparenté à un luth japonais sera accompagné par des percussions également issues de la haute tradition japonaise. Ce duo donnera ainsi la pleine mesure d’un classicisme différent en provenance du Japon et permettra de percevoir l’essence spirituelle de ces genres musicaux que l’acropolium nous offre de découvrir. C’est la précieuse aide de l’ambassade du Japon à Tunis qui rend cet événement possible. Il sera d’autant plus festif qu’il s’inscrira dans le cadre des célébrations accompagnant le cinquantenaire de l’ambassade du Japon en Tunisie.
Avec le duo japonais shamisen-tambours, le rideau retombera sur la vingt-cinquième édition de l’octobre musical de Carthage qui, cette année, nous aura valu de nombreuses satisfactions et offert une éblouissante diversité en provenance de plus de dix pays. Très symbolique, cette clôture en deux temps souligne bien le double déploiement du festival et sa nature ouverte sur les musiques de toutes provenances et de toutes traditions. Enfin, la fidélité de Roberte Mamou et la persévérance de Mustapha El Okbi symbolisent pour leur part une belle continuité: celle d’un festival auquel, à ses débuts, personne n’avait cru et qui aujourd’hui constitue une balise lumineuse dans notre vie culturelle.