Sonnette d’alarme contre le harcèlement scolaire !
Qu’ils aient des enfants inscrits dans des établissements privés ou étatiques, les parents de certains élèves se plaignent de la dégradation, l’humiliation et l’indignation, attitudes inadmissibles adoptées à l’égard de leurs enfants. En effet, dans un univers où jaillit l’innocence et la pureté, l’agression empoisonne le plaisir, démolit l’être et corrompt la passion.
Qu’ils aient des enfants inscrits dans des établissements privés ou étatiques, les parents de certains élèves se plaignent de la dégradation, l’humiliation et l’indignation, attitudes inadmissibles adoptées à l’égard de leurs enfants. En effet, dans un univers où jaillit l’innocence et la pureté, l’agression empoisonne le plaisir, démolit l’être et corrompt la passion. Trop fragile pour supporter le manque de respect et la violence, l’élève perd tout de suite concentration, motivation et enthousiasme.
La salle de classe et le cours ne représentent guère pour lui l’apprentissage et la sagesse mais l’excès d’un pouvoir parfois trop offensif et outrageant. Bourrage de crâne et masse horaire alourdissent et affligent l’élève qui, au bout de quelques mois, se trouve incapable d’achever le trimestre en pleine forme.
Les bonnes conditions doivent prédominer afin d’assurer le bon déroulement du cours et de l’année scolaire. Gronder un élève, le punir agressivement pour avoir commis une simple bêtise, maltraiter les enfants autistes et névrotiques, rabaisser leur orgueil, devant leurs camarades est illégitime.
L’élève devient, ainsi, peureux et craintif, porteur de soucis moraux et de problèmes psychiques: il raterait les cours ou abandonnerait ses études à la première occasion, négligerait la matière et considérerait l’école comme un enfer où on tourmente et fait souffrir, même à travers des insultes dégradantes et avilissantes. Ces attitudes créent une sensation pathétique chez les autres éléments de la classe, forgent un être mou et apathique et favorisent les troubles anxieux chez ces derniers.
Madame Salma. H., parente d’une élève de neuf ans et témoin d’un acte d’agression scolaire déclare : « J’étais moi-même choquée et frustrée en voyant ma fille, élève dans un établissement privé renommé, rentrer hébétée et traumatisée face à la réaction acrimonieuse et à l’attitude mordante, lors de la punition d’un enfant « malade », d’après elle. Quel que soit la cause, dit-elle, il serait injuste de maltraiter un élève de la sorte. Cela a amené à l’étouffement de ma fille, à caractère très sensible, à une déception morale et forcément à une dégradation dans les efforts scolaires fournis. Je lance un cri d’alarme aux responsables afin qu’ils conscientisent davantage les enseignants sur les méfaits de la maltraitance des élèves ».
Ne pourrions-nous pas appliquer de nouvelles méthodes d’apprentissage plus souples et efficaces pour transmettre l’information dans la bonne humeur et le plaisir ? L’élève est avant tout un être humain qui a surement besoin de soutien et de réconfort. Enfin et comme l’affirme Joseph Joubert : « Enseigner c’est apprendre deux fois » ; l’enseignement est donc un plaisir et non un calvaire … !