L’UGTT met la pression pour la formation du gouvernement
Ce qui intéresse le plus l’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) c’est la formation, d’urgence, d’un gouvernement capable de sauver le pays et de résoudre les problèmes accumulés, a soutenu Noureddine Taboubi, président de l’organisation ouvrière.
Ce qui intéresse le plus l'union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) c'est la formation, d'urgence, d'un gouvernement capable de sauver le pays et de résoudre les problèmes accumulés, a soutenu Noureddine Taboubi, président de l'organisation ouvrière.
Dans une déclaration vendredi aux médias, le secrétaire général de l'union a alerté que "le temps ne joue pas en faveur des administrations tunisiennes qui se trouvent dans l'expectative, mettant en avant les répercussions que peut avoir cette situation sur le double plan économique et social.
Les partis qui ont remporté les élections législatives sont appelé à agir d'urgence et se décider sur la composition du prochain gouvernement et les programmes à mettre en exécution. L'UGTT avait appelé, à l'occasion de la réunion de son bureau exécutif, le 24 octobre dernier, à hâter la formation du gouvernement et à entamer l'exécution des programmes "au regard de la paralysie totale qui frappe l'action totale, depuis un certain temps".
Dans des déclarations antérieures, Taboubi avait tenu à préciser que l'union n'est pas concernée par les portefeuilles ministériels indiquant que le prochain gouvernement doit être solidaire, avoir une vision objective des dossiers économiques et sociaux, et doit répondre aux aspirations des différentes catégories sociales.
Selon la Constitution tunisienne, le compte à rebours pour la formation du gouvernement sera activé après l'annonce des résultats définitifs des élections législatives prévues le 13 novembre en cours. Par ailleurs, L’UGTT envisage de présenter une proposition du projet de loi relatif au statut des coopératives centrales dans le secteur des céréales et des semences.
La chargée de mission auprès du ministre de l’agriculture, Wassila Ayari, a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que L’UGTT, L’UTAP et le département de l’agriculture ont convenu que ce genre de coopératives doit avoir un statut spécifique qui prend en considération les volets sociaux, économiques et financiers de cette filière d’activité.