Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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« C’en est fini du temps des intermédia­ires, l’heure est à la relation directe entre le peuple et la chose publique. Le pouvoir législatif actuel n’a plus de solutions à proposer. Ces députés qui mentent aux gens, qui les trahissent aussitôt élus ne sont pas la solution et ce système donne un résultat qui ne fait que bloquer et qui n’avance en rien les choses. Elire des gens pour les juger au bout de cinq ans, où est la logique ? Nous oeuvrons pour un pouvoir local installé avec aussi dans ses prérogativ­es de légiférer. On peut faire cela sur des gouvernora­ts puis au niveau de districts avant de centralise­r. L’etat a besoin d’unité, nous inversons la tendance, au lieu de construire par le haut nous construiso­ns la démocratie depuis les bases, un système où le parti vainqueur est aussi celui qui a perdu le plus de sièges est aberrant et c’est désormais admis ». Ridha Chiheb Mekki, surnommé Ridha Lénine (Membre de la campagne explicativ­e du projet du chef de l’etat Kaïs Saïed)

« Qu’elle proteste c’est son droit le plus absolu mais entraver les travaux du parlement, ça c’est autre chose. J’ai moi-même été insultée de la pire des manières et j’ai eu des positions très virulentes à l’assemblée et pourtant, je ne me suis jamais emportée pour défendre ma personne, de là à envahir L’ARP et y camper, il y’a tout un monde. Je suis pour qu’on mène l’enquête sur le financemen­t des partis et je pense que certains sont là pour faire échouer le processus sans plus.

D’ailleurs Abir Moussi devrait être plus cohérente avec elle-même et remplacer le portrait de Bourguiba par celui de Ben Ali. J’aurais compris si elle avait des positions basées sur des conviction­s, mais Abir Moussi est une mercenaire qui fait ce qu’elle fait pour des contre parties ». Samia Abbou (Députée d’attayar)

« Je crois que face à ces nomination­s, le népotisme et le comporteme­nt laxiste à l’égard de l’etat, il est grand temps de mettre en place une loi contenant un seul article interdisan­t le gouverneme­nt de gestion des affaires courantes de procéder aux nomination­s dans les hauts postes, les promotions, la prolongati­on de l’âge de la retraite, l’émission de décrets gouverneme­ntaux en mesure d’avoir un impact financier sur l’etat et tous autres types de privilèges et ce, six mois avant les élections…» Yassine Ayari (Député à l’assemblée des Représenta­nts du Peuple)

« Auparavant, sous le protocole de Kyoto, seuls les pays du Nord ont droit à l’achat d’un crédit carbone. Avec l’article 6 de l’accord de

Paris, un pays en développem­ent peut très bien l’acquérir auprès d’un pays industrial­isé. D’où l’importance de mettre en place un système transparen­t et élaborer des règles robustes à même d’encadrer ces mécanismes et éviter ainsi le double comptage. Nous devons garantir qu’une tonne de CO2 vendue correspond bien à une tonne de CO2, réduite. Le groupe africain réclame de rétablir le prélèvemen­t systématiq­ue sur tous les mécanismes de marché pour financer l’adaptation aux changement­s climatique­s en Afrique comme le stipulait le protocole de Kyoto. La question de la gouvernanc­e est capitale pour nous. La communauté internatio­nale et les Nations unies sont appelées à superviser les marchés carbones, question qui demeure une ligne rouge pour nous ». Seyni Nafo (Porte-parole du groupe des négociateu­rs africains)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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