Un nouveau regard sur le théâtre «koweitien»
Si vous êtes asthmatiques, migraineux, ou claustrophobes, ou tout cela à la fois, un bon conseil : soyez prévoyants et munissezvous de vos médicaments avant d'aller voir «Avant qu'il ne soit Dans cette pièce chacun des protagonistes est préoccupé par les problèmes de son quotidien et des difficultés de son existence personnelle oubliant de ce fait qu’il y’a quelque chose de beaucoup plus important à préserver et que toute vie est aussi fragile que la flamme d’une bougie. Elle n’en est donc que plus précieuse.
Personnage centrale si l’en est, la métaphore de la bougie qui tremble vacillante et qui menace à chaque seconde de s’éteindre, prouve si besoin est, qu’il n’y a rien de plus important que le fait de veiller les uns sur les autres, tout en gardant l’esprit par-delà les vents et les marais que la solitude est notre lot commun.
Parce que cette métaphore est à double sens, il faut se mettre en tête, et également dans le coeur que la trop tard» de Majdi Lakhdar. Ce huis-clos en caméra subjective pourrait vous provoquez un malaise... mort est toujours l’envers du décor. Mais comme la mort est l’envers du décor de la vie, la vie est aussi l’autre face de la médaille celle dont l’image tremble et qu’il ne faut jamais quitter des yeux comme ces êtres que l’on aime.
Un nouveau regard sur le théâtre koweitien qui, en fait, a réussi à aborder des sujets existentiels, et s’interroger, que l’homme a des limites.
La vie n’est jamais un fleuve tranquille, peu importe où se tourne notre regard, ce qu’il reste en commun, c’est notre humanité et la certitude que la vie n’est pas cette tour dorée mais un long sentier où les surprises belles ou moins belles sont à chaque tournant pour peu qu’on soit averti.