ILS ONT DIT:
« La Tunisie a la possibilité de faire partie du top 50 du classement Doing Business. Cependant, ce classement est dynamique. Il ne s’agit pas de faire mieux que les autres, mais plus vite. La Tunisie a du potentiel et présente un nombre d’atouts qu’il faut exploiter, dont l’emplacement géographique, ses ressources humaines, outre les secteurs du tourisme, du phosphate et de l’industrie. Toutefois, un investisseur a besoin de certitude et de confiance en l’avenir. Le prochain gouvernement doit avoir une vision pour soutenir l’investissement au secteur privé ».
Sérgio Pimenta (Vice-président Moyen-orient et Afrique D’IFC)
« Attayar se concertera avec les partis qui étaient concernés par les négociations autour de la constitution du gouvernement de Habib Jamil à savoir Ennahdha, Echaâb et Tahya
Tounes. Je ne vois, pour le moment, aucun besoin de négocier avec Qalb Tounes. Cependant, mais je n’exclue pas cette mesure si la situation le nécessite. Par ailleurs, je contribuerai d’une manière efficiente au gouvernement à travers la proposition d’un potentiel chef du gouvernement ainsi que les concertations autour de la composition du gouvernement. Une composition qui doit répondre à la vision et au programme d’attayar quant à l’instauration de l’etat de droit et des institutions aussi bien que la réforme de l’administration ».
Mohamed Hamdi (Dirigeant d’attayar)
« Qalb Tounes est en train de travailler sur une initiative politique et est en contact avec ses amis des autres partis politiques. L’idéal c’est qu’on présente une seule personnalité pour diminuer la marge de controverse au niveau de la présidence de la République. Qalb Tounès est ouvert à tous. On suit tout le monde. Hier par exemple, Attayar a levé implicitement son ancien véto contre Qalb Tounes en déclarant que le parti va discuter avec tout le monde sans exclusion, ce qui est positif. On est même prêts à discuter avec Ennahdha, car on est contre l’exclusion ».
Iyadh Elloumi (Dirigeant et élu de Qalb Tounes)
« Pour réussir, le futur gouvernement doit avoir à sa tête un indépendant, non-partisan et bénéficier d’un large soutien parlementaire et populaire. Le futur candidat à la primature doit être fédérateur et intègre et avoir une forte personnalité.
Il doit, également, croire au rôle social de l’etat. Par ailleurs, le Mouvement Echaâb coordonnera avec Attayar, avec lequel il constitue le Bloc démocrate contenant 41 députés. Ainsi, un ou deux noms seront présentés au nom de ce bloc. Toutefois, rien n’empêche Echaâb de négocier avec les autres blocs parlementaires ».
Zouheir Maghzaoui (Secrétaire général du Mouvement Echaâb)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias