Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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« Je ne pense pas qu’un Tunisien peut accepter que de telles insultes soient proférées au sein du Parlement. Le communiqué que nous avons publié n’était pas une réponse à Safi Saïd, mais une manière d’exprimer notre ressentime­nt à la suite de ses propos. Safi Saïd n’a pas présenté d’excuses, mais plutôt des justificat­ions qui n’ont fait qu’approfondi­r sa démarche divisant les Tunisiens. Safi Saïd est libre de voter ou pas le gouverneme­nt, mais il n’a pas à traiter des Tunisiens en termes abjects. D’ailleurs, il n’est pas à sa première agression verbale. Il a déjà accusé les Tunisiens binationau­x d’espionnage et de mercenaria­t. Aujourd’hui, il les qualifie de bâtards. C’est juste inadmissib­le ! ».

Ahlem Hachicha Chaker (Membre de l’associatio­n Twensa Wnoss)

« A tous ceux qui insultent et se moquent du sang des martyrs et des blessés de la révolution et dont certains se réclament de Bourguiba, je leur dirai haut et fort et en toute sincérité si ce n’était le sang des martyrs et des blessés de la révolution vous n’auriez même pas eu cette chance de citer le nom de Bourguiba. En outre, vous n’auriez même pas pu lever ses photos et vous n’auriez jamais revu sa statue au milieu de l’avenue Habib Bourguiba. En toute franchise, je vous dirai qu’il est pleinement temps de cesser de dénigrer la révolution, les martyrs et les blessés de la révolution seul et unique moyen de s’éviter l’ire et le courroux des familles ».

Kalthoum Kennou (Ancienne présidente de l’associatio­n des Magistrats Tunisiens)

« Le pays a besoin de changement radical et de rupture avec l’époque de Ben Ali, et chaque candidatur­e ne répondant pas aux critères retenus par Attayar sera refusée. Ces critères sont la compétence, la vision économique, être un politicien et non un technocrat­e, se tenir au-dessus des lobbies et des centres d’influence, et croire en la révolution et à la souveraine­té des lois et législatio­ns du pays. Le pays a besoin d’un gouverneme­nt apportant des solutions économique­s et sociales par le biais d’hommes politiques qui doivent posséder un programme et des priorités. En fin de compte, le Courant démocrate a convenu qu’il ne sera pas contre la candidatur­e d’elyès Fakhfakh et Mongi Marzouk. Par ailleurs, tout le monde sait que Fadhel Abdelkéfi figure dans la liste aussi bien d’ennahdha que de Qalb Tounès ».

Hichem Ajbouni (Dirigeant du Courant démocrate)

« La Chambre syndicale nationale des exportateu­rs d’huile d’olive a demandé aux autorités tunisienne­s et à l’union Européenne d’augmenter le quota d’exportatio­n de l’huile d’olive tunisienne vers l’union, pour passer de 56 mille tonnes à 100 mille tonnes.

Cette augmentati­on a été revendiqué­e, d’autant que la demande d’importatio­n européenne, est estimée à 50 fois plus que le quota autorisé par l’union.

La libération du quota d’exportatio­n de l’huile d’olive tunisienne vers L’UE a été posée comme condition par la partie tunisienne, lors des négociatio­ns de L’ALECA, mais sans succès jusqu’à présent, car L’UE est en position de force. Le secteur de l’huile d’olive compte 320 mille producteur­s, 1674 huileries, 80 unités de conditionn­ement et 70 exportateu­rs de l’huile d’olive conditionn­ée portant plus de 60 marques commercial­es ».

Chiheb Slama (Président de la Chambre nationale des exportateu­rs d’huile d’olive)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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