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« Les nouveaux arrivants sur la scène politique n’ont pas encore compris que notre pays vit un paradoxe que voici : Les revendications légitimes des citoyens sont à connotations essentiellement socio-économiques alors que la solution ne peut-être que politique et culturelle. Notre pays a besoin de grandes réformes touchant l’ensemble des secteurs dans un monde en mutations rapides et dominé par le savoir. Or ceci ne peut se faire que dans un état fort et juste. Un état de droit. On en est très loin ! Je pense que la décentralisation excessive ne peut conduire qu’à l’anarchie et le gaspillage des moyens limités de l’etat ».
Ahmed Friaa (Ancien ministre)
« On ne cesse de saisir toutes sortes de drogues sur nos frontières : cocaïne, cannabis, ecstasy et même, la drogue des zombies. Les conséquences de la consommation des drogues sont dramatiques : dans quelques villes des USA, il y a plus de décès par surdosage de drogue que par accidents de la route. A part cela, il va falloir s’attendre à une augmentation des maladies psychiatriques et de la délinquance, l’arrêt précoce des études et la création de gangs de rues, une augmentation de l’incidence des pathologies cardio-vasculaires chez les jeunes, outre l’incidence des maladies sexuellement transmissibles. Cependant, pas de campagne de prévention et on reste là, à attendre la vague qui nous emporte ».
Kaissar Sassi (Médecin Anesthésiste-réanimateur)
« Plus de 150 pays parlent aujourd’hui le même langage comptable, alors qu’il y a vingt-ans, aucune grande économie n’utilisait les normes
IFRS (norme internationale d’information financière). La Tunisie, pays ouvert sur le monde, désireux d’attirer les investisseurs étrangers, ne pourrait pas continuer à parler son propre langage, inintelligible pour les autres. L’adoption des normes IFRS est plus qu’une nécessité. Et je reste confiant dans la capacité de nos entreprises à relever le défi. Mon optimisme est fondé sur une raison toute simple : la profession du chiffre (comptables et experts comptables) dispose des ressources humaines nécessaires pour assurer la transition dans les meilleures conditions ».
Mohamed Fessi (Expert-comptable, Consultant d’entreprises)
« Elyes Fakhfakh a choisi son assise politique et il devra assumer les résultats de ses choix. Depuis notre position dans l’opposition, nous jouerons notre rôle. Nous ne voterons pas les projets de loi et nous allons oeuvrer pour être au pouvoir après la chute du gouvernement Fakhfakh. Même s’il affirme le contraire. C’est le gouvernement du président de la République et il assumera sa réussite tout comme son échec. D’ailleurs c’est lui qui a exclu Qalb Tounes. Il est clair qu’elyès Fakhfakh est un premier ministre et non un chef du gouvernement. Nous n’avons aucun lien avec le président de la République. Nous ne pouvons dire que c’est un projet de dictateur. Mais quel est son programme politique ? Les idées qu’il avance depuis le début me rappellent Kadhafi ».
Nabil Karoui (Chef du parti Qalb Tounes)