Dans le panier à crabes…
Il faut chercher la perle rare à L’ARP. Mais bien chercher. Et lorsqu’elle aura été trouvée, patiemment, et sans se lasser, par esprit de justice, chercher une autre perle rare, et puis une autre encore, même en creusant, même en forçant la main, quitte à la réinventer, afin de la conforter, et faire bonne mesure, pour ne pas avoir à en désespérer. Car, ce qui serait terrible, ce qui n’est surtout pas à souhaiter, c’est d’accepter l’idée, qu’il faille déjà se résigner. Et baisser les bras devant le spectacle affligeant de tant de vacuité, sous le ciel, obtus, gris et plombé de L’ARP, où il est très tentant aujourd’hui, de se montrer injuste envers les élus, qui ne sont pas légion, sans doute, qui sont dans une logique constructive et non pas destructive, à l’instar des ces tenants de l’apostasie à tout va : qu’il s’agisse d’el Karama et sa fronde sans détour, ou Ennahdha, dont certains membres ont fini par tomber le masque. Les autres se retenant pour la forme, mais n’en pensant pas moins puisqu’en réalité, ils ne font rien pour arrêter le flot de haine qui n’a de cesse de se déverser. Par torrents pestilentiels, sans commune mesure avec les piques ou « avanies » d’une Abir Moussi, qui n’a jamais, par contre, cherché à maquiller ses propos. Ou à les nuancer. Avec, tout de même, une différence fondamentale : ses propos ne résonnent pas comme autant d’incitations au meurtre, comme c’est, de plus en plus le cas ces derniers jours sous une « coupole » qui s’affole, et qui fait tout, pour l’heure, sauf honorer, dignement, son contrat de confiance avec le « peuple ». Ou du moins, une frange du peuple qui a voté pour des « élus », qui doivent la représenter.
Piteuse perspective. Mais, n’est-ce pas, comme dirait « Bajbouj », il faudra, pourtant, démêler le bon grain de l’ivraie…