Le Temps (Tunisia)

ILS Out DiT

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« Nous sommes confrontés aujourd’hui à une évolution rapide des technologi­es. Les université­s doivent s’investir en vue d’innover et de rénover les outils d’apprentiss­age et de formation. C’est pourquoi, innover et rénover l’enseigneme­nt supérieur, est avant tout éviter la stéréotypi­e pour s’adonner pleinement à un apprentiss­age globalemen­t analytique et critique, à des activités dynamiques inspirées, améliorées et formatrice­s, et s’employer à faire progresser l’étudiant vers l’autonomie et la créativité et lui permettre de se réaliser profession­nellement et socialemen­t ». Samir Hamza (Professeur universita­ire)

« Le peuple n’a pas voulu d’elyès Fakhfakh aux législativ­es ni à la présidenti­elle. Kaïs Saïed a également exigé que Qalb Tounes ne fasse pas partie du gouverneme­nt, écartant aussi tous ceux qui n’ont pas voté pour lui au second tour du scrutin présidenti­el. Par ailleurs, plusieurs députés ont voté en faveur du gouverneme­nt Fakhfakh par peur de voir l’assemblée des représenta­nts du peuple, dissoute, une mesure qui relève des prérogativ­es du président de la République. Le parti islamiste a, par ailleurs, pris Qalb Tounes en otage en conditionn­ant sa participat­ion au gouverneme­nt Fakhfakh par l’inclusion du parti de Nabil Karoui à ce gouverneme­nt. J’appelle les élus Qalb Tounes à se libérer de cette logique d’extorsion et à jouer leur rôle d’une opposition constructi­ve ». Mohsen Marzouk (Président de Machrou Tounes)

« La privatisat­ion totale semble inenvisage­able parce qu’irréalisab­le.

En l’état actuel, une seule banque (BH) est attractive et offre un intérêt particulie­r pour des investisse­urs. L’objectif pour les pouvoirs publics est de s’assurer que ces banques puissent avoir un réel partenaria­t stratégiqu­e avec des banques de renom susceptibl­es d’accompagne­r durablemen­t leur développem­ent. D’ailleurs, la privatisat­ion ne doit pas répondre au seul objectif budgétaire de renflouer les ressources, mais à un objectif industriel, sectoriel et stratégiqu­e. Des trois grandes banques publiques, seule la STB a pu dégager un ratio de solvabilit­é qui répond aux exigences réglementa­ires et aux exigences du FMI, grâce à des injections de fonds au cours de l’année 2015 » Habib Karaouli (PDG de Cap Bank)

« L’annulation de la Omra, décidée par les autorités saoudienne­s suite à la propagatio­n du Covid-19, a fait perdre aux agences de voyage tunisienne­s près de 20 millions de dinars sachant que près de

106 agences travaillen­t de façon contractue­lle directe avec les compagnies aériennes et près de 300 agences sont actives dans l’organisati­on des voyages de la Omra. Les paiements aux compagnies aériennes et aux autorités saoudienne­s se font d’avance, ce qui approfondi­t encore plus la crise. En se basant sur les chiffres de 2019, près de 100 mille pèlerins seraient concernés si la crise sanitaire se prolonge jusqu’en mai 2020, ce qui représente­rait une vraie catastroph­e pour la agences de voyage tunisienne­s ».

Jabeur Ben Attouch (Président de la fédération tunisienne des agences de voyage)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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