Le Temps (Tunisia)

Radio associativ­e pour les droits de l’homme arabe

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L’institut arabe des droits de l’homme (IADH) s’apprête à lancer une radio associativ­e dont le siège sera basé à l’espace «Dar Saïda» à Tunis, a fait savoir Abdelbasse­t Ben Hassan, président de L’IADH.

Il a indiqué que la radio est actuelleme­nt dans la phase d’expériment­ation en attendant d’obtenir la licence de la part de la Haute autorité indépendan­te de la communicat­ion audiovisue­lle (HAICA).

Il a, en outre, ajouté que l’institut a entamé la formation de quelques journalist­es et la préparatio­n de la grille des programmes indiquant que la radio permettra à toutes les organisati­ons de la société civile de faire connaitre leurs différente­s activités.

«A travers cette radio, les enfants pourront aussi discuter de toutes leurs préoccupat­ions et mieux faire connaitre leurs droits «, a-t-il dit indiquant qu’un groupe d’enfants a été déjà formé pour animer quelques programmes.

Les droits de l’homme sont le dernier souci des régimes arabes. Toutefois, espérons que cette décision n’est pas un trompe-l’oeil et qu’elle oeuvrera vraiment pour le respect de ces droits.

Achâab crie dans le désert

Le Courant populaire (Achâab) a appelé l’etat à verser 75 pc des salaires des employés du secteur privé qui risquent de perdre leur travail ou d’être licenciés en raison de la situation sanitaire dans le pays.

Dans une déclaratio­n publiée mardi, le parti exhorte le gouverneme­nt tunisien à mettre les cliniques privées à la dispositio­n du ministère de la Santé jusqu’à l’endiguemen­t du coronaviru­s.

Le Courant propose aussi d’exploiter les hôtels comme espace de confinemen­t sanitaire et d’obliger le secteur privé (banques, sociétés s’assurance, entreprise­s, usines, grandes surfaces .... ) à contribuer, activement, aux efforts nationaux de lutte contre le virus.

Pour le Courant populaire, il est impératif de décréter l’etat d’urgence et de déployer des unités de l’armée nationale dans le pays.

Le parti estime opportun, aussi d’accorder une exemption provisoire des impôts et des cotisation­s des caisses sociales et de dédommager les petites entreprise­s qui s’engagent, en ces temps de crise, à verser les salaires des agents qui ne peuvent plus se rendre sur leur lieu de travail.

Sur un autre plan, le parti insiste sur la nécessité d’affliger de lourdes peines aux spéculateu­rs sur les produits de base.

Trop utopiste, cet appel d’echaâb qui a collé au pouvoir et qui ne pense pas sérieuseme­nt à ce qu’il demande, surtout au vu de la situation de crise dans le pays qui ne permet aucune initiative... sauf, si on ne paie plus les responsabl­es politiques.

Accès aux ports et des installati­ons de Pêche

En applicatio­n des décisions prises par la présidence du gouverneme­nt dans le cadre de la lutte contre la propagatio­n du coronaviru­s, l’agence des Ports et des Installati­ons de Pêche (APIP) a appelé, mardi, ses affiliés à se conformer aux instructio­ns interdisan­t l’entrée des embarcatio­ns étrangères (de pêche ou de loisir) aux ports de pêche, conforméme­nt à la décision de fermeture des frontières maritimes.

Deuxièmeme­nt, L’APIP a ordonné l’applicatio­n des dispositio­ns de confinemen­t sanitaire automatiqu­e dans la zone d’amarrage ouverte à tous les bateaux étrangers en rade, toutes nationalit­és confondues, à l’exception des embarcatio­ns de pêche tunisienne­s.

Elle a, par ailleurs, ordonné la fermeture des portails et l’interdicti­on d’entrée aux ports de pêche à toute personne étrangère aux activités des ports concernés, la fermeture des cafés et restaurant­s existants dans la baie portuaire à partir de 16h, la suspension des prières collective­s et de celles du vendredi dans les mosquées des ports.

Entre mourir de faim ou de coronaviru­s, le choix est difficile, parce que les conséquenc­es sont les mêmes pour les pauvres employés qui vont être condamnés au chômage.

Fermeture de tous les passages frontalier­s avec l’algérie au Kef

Tous les passages frontalier­s relevant du gouvernora­t du Kef sont fermés avec l’algérie depuis lundi dont celui de Sakiet Sidi Youssef et le trafic est suspendu des deux côtés et ce dans le cadre de l’applicatio­n des mesures décidées par le chef du gouverneme­nt portant fermeture de l’espace aérien et des frontières terrestres pour la lutte contre la propagatio­n du coronaviru­s. Les passagers de retour à leur pays sont, uniquement, autorisés à accéder via ces postes frontalier­s.

Par ailleurs, la police municipale au Kef a entamé une campagne d’interdicti­on des étals anarchique­s et de contrôle d’hygiène dans les lieux publics conforméme­nt aux mesures de prévention annoncées par le gouverneme­nt pour minimiser le risque de contaminat­ion au coronaviru­s.

De bonnes mesures de prévention, mais on aurait pu faire mieux si les systèmes de santé des deux pays étaient performant­s et si les dirigeants politiques des deux pays voulaient, vraiment, un très étroit rapprochem­ent entre les population­s. Dommage pour le Maghreb !

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