Les cliniques privées prêtes à soutenir l’effort de l’etat sans précédent
Un total de 39 cas :
Dix nouvelles contaminations ont été confirmées mercredi, le 18 mars 2020, a annoncé hier la directrice de l’observatoire national des maladies nouvelles et émergentes, Nissaf Ben Alaya lors d’un point de presse.
Il s’agit d’un seul cas local et de 9 cas importés, a-t-elle précisé, rappelant que la Tunisie a aussi enregistré la guérison du premier cas de contamination. Le bilan est désormais, de l’ordre de 38 cas de contamination, selon Ben Alaya qui a noté que 25 cas sont importés et 14 cas locaux. Sur 86 analyses effectuées mercredi, le 18 mars 2020, 10 cas ont été testés positifs, a-t-elle encore ajouté. Selon Ben Alaya, toutes les personnes sont prises en charge. Il est à noter que jusqu’au 18 mars 2020, 611 analyses ont été effectuées.
Jusqu’au 18 mars 2020, 8787 personnes ont été placées à la auto isolement, dont 5628 ont terminé la période d’auto isolement et 3159 respectent encore cette mesure sanitaire, selon la même source.
Ben Alaya a souligné que la Tunisie risque de passer au 3ème phase épidémiologique en cas de non application et du non-respect des mesures préventives annoncées par l’etat.
Le président de la chambre syndicale des cliniques privées, Boubaker Zakhama a affirmé, hier, la disposition des cliniques privées à accueillir les patients atteints du nouveau Coronavirus, parallèlement à la décision du secteur de reporter les interventions chirurgicales non urgentes à une date ultérieure, afin de prévenir la propagation du virus. Il a indiqué que la capacité d’accueil du secteur privé est estimée à 450 lits de réanimation.
Une partie de ces lits pouvait être réservé aux personnes atteintes de coronavirus, si le nombre d’infections en Tunisie augmente, à un moment où la capacité d’accueil des établissements publics ne dépasse pas les 250 lits, a-t-il précisé.
Une réunion de travail et de coordination se tiendra, aujourd’hui, entre la chambre et le ministère de la santé, a-t-il rappelé.
Zakhama a aussi tenu à souligner que les cliniques ont mobilisé, depuis une période, des équipes médicales ainsi que des « couloirs de passage « pour assurer le transfert des personnes atteintes sans risque de contagion