Quand la culture en souffre le martyre
Pandémie du Corona virus oblige, l’inévitable annulation, voire le « sacrifice » de toutes les activités culturelles dans le pays a eu lieu pour prévenir la propagation de ce fléau et éviter ainsi la catastrophe, celle de provoquer la mort de beaucoup d’âmes. Cette décision a été annoncée le vendredi 13 mars, un vendredi 13 qui a pour particularité d’être associé à une superstition qui en fait un jour de malheur pour certains, ou de chance pour d’autres.
Et déjà que sous nos cieux, les activités culturelles étatiques et privées ne sont pas des plus nombreuses, ni des plus intéressantes, mais qui drainent parfois un public assez nombreux, leur annulation est tombée comme un couperet. Il s’agit, certes, d’une décision qu’on ne pouvait éviter, comme précédemment indiqué.
Le volet culturel, avec ses spectacles musicaux, théâtraux et de danse, ses projections cinématographiques et ses expositions d’arts plastiques vient de disparaître d’un seul coup et pour une période indéterminée.
On vivra donc à petits pas chez soi, devenant casaniers par la force des choses, tout en restant connecté au monde extérieur via Internet et jusqu’à une date encore inconnue. Que le virus Corona nous épargne de tous les malheurs ! Une situation terrible et invivable qu’on doit accepter à contre coeur. On réapprendra à bouquiner, peut-être et chez certains qui n’y croient pas beaucoup. Car ils vous diront qu’ils lisent des livres… sur la toile !
Délaissant et ignorant l’ancienne et belle formule de tenir un livre entre les mains, de s’y accrocher, d’y revenir…pour suivre l’histoire narrée à travers un roman, par exemple. La Tunisie est en mode de vie exceptionnelle avec le couvre-feu en prime.