Pour le CIO, le rendez-vous de Tokyo constituera «une situation exceptionnelle»
La pandémie du coronavirus a été qualifiée par le Comité international olympique de «situation exceptionnelle qui nécessite des mesures exceptionnelles » d’autant plus qu’il n’existe pas, dans le très court terme, de solution idéale pour y faire face.
Une réaction visant le report des prochains Jeux Olympiques de Tokyo, réaction qui est en train de se faire entendre de plus en plus fort concernant le report des prochains Jeux olympiques d’été, prévus du 24 juillet au 9 août 2020 à Tokyo (Japon). Réaction émanant, notamment, de sportifs inquiets pour leur santé. A moins que certains d’entre eux n’ont pas encore pu arracher leurs qualifications en raison de l’annulation de nombreuses épreuves. Parmi eux, Kévin Mayer, le recordman du monde du décathlon, qui peut prétendre à un titre olympique à Tokyo.
Appel à la solidarité des athlètes
De
son
côté,
l’ancienne hockeyeuse sur glace Hayley Wickenheiser, membre du CIO, a qualifié d’insensée la position de son instance. «Cette crise est plus grande que les Jeux olympiques», a fait remarquer celle qui a remporté avec l’équipe féminine du Canada quatre médailles d’or olympiques consécutives entre 2002 et 2016. «Nous ne savons pas ce qui se passera dans les prochains jours voire les toutes prochaines semaines » a-t-elle ajouté.
Un porte-parole du CIO a indiqué, mercredi dernier, qu’il n’y a pas de solution idéale dans cette situation, c’est pourquoi nous comptons sur la responsabilité et la solidarité des athlètes». L’instance olympiques est, néanmoins, déterminée à trouver une solution qui aura l’impact le plus faible sur les athlètes tout en protégeant leur santé tout comme l’intégrité de la compétition et la santé des athlètes» a-t-il conclu. Il n’empêche. Le CIO a tenu, de nouveau, deux réunions avec les comités nationaux olympiques et les représentants des sportifs pour leur annoncer que seuls «57%» des quelques 11.000 sportifs qui doivent y participer sont déjà qualifiés pour le rendezvous de Tokyo. Pour les 43% de places restantes, l’instance a assuré qu’elle travaillerait avec les fédérations internationales afin d’apporter «les modifications estimées nécessaires à leurs systèmes de qualification respectifs».
R.B.A