Le Temps (Tunisia)

«Chaque année, j’injecte 4 à 5 millions de dinars en faveur du sport en Tunisie!»

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«Je demande un audit au SG»

Revenant sur son rôle de mécène sportif en Tunisie, l’homme d’affaires franco-tunisien a révélé que cela fait des années qu’il soutenait l’avenir Sportif de Rejiche, le nouveau promu en Ligue 1 profession­nelle tunisienne. «Comme je le fais avec d’autres clubs, les dépenses de la prochaine saison de L’ASR, j’ai promis de les prendre en charge. Chaque année, j’injecte un montant de 4 à 5 millions de dinars en faveur du sport en Tunisie. Cela m’a fait rire d’entendre dernièreme­nt prétendre que Ayachi Ajroudi est incapable de payer l’argent de l’ancien joueur camerounai­s de la Stayda, Fabrice Onana dans son litige porté devant la fédération internatio­nale. En effet, je tiens à rappeler avoir payé un chèque de 40 mille dollars à son ancien club. D’ailleurs, cela fait 15 ans que j’aide le Stade Gabésien.

Durant les huit dernières années, j’y investis chaque année 1,5 million de dinars. Pourtant, je n’étais que président d’honneur. Les autorités régionales ont fini par me désigner président du club durant quelques mois. Je demande au président de la FTF d’exiger un audit au SG comme il l’avait fait pour L’ASG et pour bien d’autres clubs. Avec une subvention de l’ordre de 1,5 million de dinars provenant du Groupement chimique tunisien, et le chèque de 1,5 million de dinars que je lui apporte, le club sudiste doit logiquemen­t être capable d’honorer ses engagement­s».

«Le Tunisien sait se construire par lui-même»

«J’ai quitté mon pays à l’âge de 14 ans, j’ai vécu à l’étranger un demisiècle, et la Tunisie reste au-dessus de tout, martèle Ajroudi. Je gère des sociétés qui emploient 30 mille personnes dans 23 pays à travers le monde. Je m’en fiche de ce que disent les autres. Le Tunisien sait se construire par luimême. Je dis à mes compatriot­es: levez votre tête.

Arrêtez de dire que tel Tunisien travaille chez un Saoudien, tel autre chez un Qatari, ou chez un Français .... Mon souhait le plus cher est de voir les politicien­s servir l’économie de la Tunisie, et la développer, et non pas se quereller pour des raisons futiles. Après avoir fondé un parti politique en Tunisie, j’ai dû renoncer au travail politique tellement j’étais écoeuré».

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