La liberté en délibéré…

Il ne faudrait pas qu’il y ait, un précédent « Emna Chargui ». Ce serait condamner, cette fois-ci, sans appel, la démocratie sous nos cieux. Qui peine à émerger, est-il besoin de le rappeler ?

Oui, il est très utile de le rappeler. Et on le rappellera, autant de fois qu’il le faudra. C’est-à-dire, tous les jours, si les circonstances l’exigent. Et encore plus, si la liberté d’expression est bafouée. Et tous ses corollaires. A savoir, la liberté de conscience, la liberté de culte, la liberté de penser et de croire, parce que ça vaut le coup de s’y accrocher comme à notre dernière chance, que nos différences nous enrichissent, et qu’il faut les intégrer dans le socle de nos valeurs communes, si nous voulons vraiment aller de l’avant, dans ce pays qui ne supporte, ni les fanatismes, ni les extrémismes, de quelque obédience qu’ils soient, avec leur cortège de violence et de haine, qui déferle aujourd’hui sur les « réseaux sociaux », sachant que le prix à payer, lorsque les menaces se convertissent en actes, est le salut de la Nation.

Il ne faudra pas ménager des failles, par où pourraient entrer tous les vents…

Le 13 juillet courant, le sort de la jeune « bloggeuse » sera scellé. Celui de la règle démocratique sous nos latitudes, aussi. Sera-t-elle bafouée ? C’est ce que nous ne lui souhaitons pas. C’est ce que nous ne souhaitons pas. Parce que, ce serait fermer la porte à l’espoir, pour toutes les jeunes générations. Toutes celles qui viendront après nous, en somme, et auxquelles, l’on aura de surcroît, hypothéqué le pays pour bien des années à venir…